L'urgentiste Thomas Mesnier, porte-parole du parti Horizons fondé par Edouard Philippe, a été battu, dimanche 29 janvier, au second tour de l'élection législative partielle de la première circonscription de Charente.
Le jeune médecin, ex-LREM, avait fait ses premiers pas à l'Assemblée nationale en 2017, à l'âge de 31 ans. Il avait été réélu d'une très courte tête (24 voix) en juin 2022 sous l'étiquette Horizons, mais suite à un recours de son opposant, René Pilato (LFI), le Conseil constitutionnel avait décidé le 2 décembre dernier d'annuler l'élection, relevant plusieurs irrégularités.
Ce dimanche 29 janvier, c'est finalement le candidat LFI qui l'a emporté, avec 474 voix d'avance, au terme d'une campagne axée notamment sur la lutte contre la réforme des retraites.
Sur Twitter, Thomas Mesnier a salué l'élection de René Pilato, assumant avoir porté "un discours de vérité, sincère et responsable". L'urgentiste, engagé dans la lutte contre les déserts médicaux, a notamment été à l'initiative d'une proposition de loi instaurant une régulation à l'installation des médecins libéraux et l'obligation de participer au SAS.
Merci !
— Thomas Mesnier (@TMesnier) January 29, 2023
Merci aux Charentais qui se sont déplacés aujourd’hui. Merci à celles et ceux qui se sont portés sur ma candidature.
Merci à mes équipes, aux militants. Quelle campagne !
J’ai porté, comme toujours, un discours de vérité, sincère et responsable.
1/2 pic.twitter.com/RrPnehJrac
[avec Charentelibre.fr]
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