Médicaments : 30 molécules produites sans profit par Sanofi pour les pays pauvres
La marque Impact comprendra une trentaine de médicaments considérés comme essentiels, dont l'insuline, le glibenclamide et l'oxaliplatine, mais aussi d’autre produits contre le diabète, les maladies cardiovasculaires, la tuberculose, le paludisme, le cancer... 40 pays à faible revenu sont concernés, comme la Zambie, le Mozambique, la Birmanie, ou encore Haïti. Le lancement de la marque Impact fait partie des mesures prises depuis la création l'an dernier de Sanofi Global Health, une unité à but non lucratif au sein de l'entreprise, qui vise à accroître l'accès aux soins de santé grâce à la distribution de médicaments, ainsi qu'à soutenir les systèmes de santé locaux. Sanofi Global Health « est la première et la seule initiative mondiale à donner accès à un portefeuille aussi large de médicaments dans autant de pays et dans de multiples domaines thérapeutiques tout en finançant des programmes de soutien locaux et en renforçant les entreprises locales inclusives », explique le laboratoire dans un communiqué. « Nous allons vendre nos produits au prix le moins haut possible. Si nous dégageons une marge, chaque centime d'euro gagné sera réinvesti dans des programmes de santé et d'éducation dans ces pays », a déclaré à l'AFP Jon Fairest, responsable de Sanofi Global Health. « Nous ne voulons pas juste apporter des médicaments aux patients, mais aussi avoir des programmes d'éducation pour que les patients comprennent comment suivre ces traitements, dans des pays qui sont quasiment dépourvus de système de santé », poursuit-il. L'entreprise annonce en outre la création d'un fonds, doté de 25 millions d'euros, destiné à soutenir les jeunes entreprises et les innovateurs pour contribuer « à la mise en place de systèmes de santé durables dans les régions mal desservies ». Ce fonds leur apportera notamment un financement et une assistance technique.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus