Ce domaine reste marqué par de fortes inégalités sociales. Ainsi, 30,8% des personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat fument quotidiennement contre 16,8% des titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat. C’est aussi le cas de plus d’un tiers de la population dont les revenus sont les plus bas ; et même de 42,3% des chômeurs, contre 26,1% des actifs occupés, et 19,1% des étudiants.
Par ailleurs, la prévalence du vapotage est aussi restée stable par rapport à 2021, même si une tendance à la hausse est cependant constatée depuis 2016. Ainsi, en 2022 on comptabilisait 41,2% d’expérimentation, et 5,5% de vapoteurs quotidiens.
Enfin les données du baromètre de Santé publique France 2021 montrent que parmi les fumeurs quotidiens, 59,3% déclarent avoir envie d’arrêter de fumer, 26,4% déclarent avoir le projet d’arrêter dans les 6 prochains mois et 30,3% ont fait une tentative d’arrêt d’au moins une semaine dans les 12 derniers mois.
Pour SpF, cette stabilité de la prévalence du tabagisme depuis 2020 pourrait être mise en relation avec la crise sanitaire, sociale et économique. "Les inégalités sociales en matière de tabagisme restent très marquées et seront un enjeu majeur pour le troisième programme national de lutte contre le tabac, qui sera lancé en 2023", souligne l’agence sanitaire.
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