Le plafond d'exonération de paiement au régime de prestation complémentaire vieillesse d'un médecin en cumul emploi/retraite a été relevé de 11 500 à 40 000 euros. Soit une économie de 131 euros par mois. A condition d'exercer en zone sous-dense.
Pour la CSMF, il ne s'agit que d'une "mesure timide du gouvernement", prise dans le cadre des 20 dispositions de lutte contre les déserts médicaux. Elle est destinée à ne pas dissuader les confrères de pratiquer le cumul emploi/retraite, jusqu'ici pénalisés par l'obligation de cotiser sans attribution de points, au-delà de 11 500 euros de revenus. A lire également : Agnès Buzyn : "Il ne faut pas tout miser sur l'installation d'un médecin par village" La CSMF rappelle d'une part, que cette augmentation de plafond ne s'applique que dans les zones sous-denses. Et que d'autre part, seule la cotisation à l'ASV est concernée. Cette disposition "représente une incitation faible, et aussi une économie pour la caisse d'assurance maladie, qui finance aux deux tiers la cotisation ASV des médecins du premier secteur", pointe la centrale. La CSMF a calculé que cette disposition se traduira par une économie de 1 573 euros par an (131 euros par mois) pour le médecin du secteur 1 (base 2017), mais aussi une économie pour la caisse, de 3 146 euros/ans. La Confédération demande, pour inciter "plus fortement" au cumul emploi/retraite en zones sous-denses, une prise en charge totale par les caisses des cotisations aux trois régimes : base, complémentaire et ASV.
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