Cette nouvelle version de la carte Vitale dématérialisée sur smartphone sera proposée à l'ensemble des assurés sociaux d'ici au 31 décembre 2025. Seule condition imposée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) : que l’assuré ait le droit “de demander un accompagnement de son organisme d'Assurance maladie pour l'installation de l'application”. Concrètement, la e-carte Vitale permettra au patient internaute de "consulter ses droits, télécharger des documents nécessaires à sa prise en charge et suivre ses remboursements", rappelle la Cnil. Elle pourra aussi, le cas échéant, servir de moyens d'identification pour accéder à des services numériques de santé, par exemple à ceux d'une mutuelle complémentaire.
"Il y a un équilibre à trouver entre l'offre d'un service numérique innovant, permettant de simplifier le quotidien des usagers, et la nécessité de ne pas accentuer la fracture du numérique", souligne la Cnil. Cette application sera toutefois facultative et les usagers pourront toujours avoir recours à la carte à puce ou bien à la feuille de soins pour obtenir leurs remboursements. La Cnil valide également l'utilisation de la reconnaissance faciale pour la première installation de l'application "Carte vitale" par l'internaute. Mais ce recours à la reconnaissance faciale devra prendre fin le plus rapidement possible, dès que l'application France Identité - qui prouve l'identité de la personne - sera prête. Cette application est liée à la nouvelle carte d'identité électronique (CNIe), en cours de déploiement. [avec AFP]
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