En Italie, la majorité populiste au pouvoir, qui avait suspendu l'obligation de vaccination pour la crèche et la maternelle, a annoncé mercredi un rétablissement de la mesure, tout en promettant une loi instaurant une "obligation flexible".
Au nom de la protection des enfants qui ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons médicales, les vaccins contre 10 maladies (tétanos, poliomyélite ou encore rougeole) sont obligatoires depuis l'an dernier pour l'inscription en crèche ou en maternelle. Les enfants de 6 à 16 ans non vaccinés peuvent aller à l'école mais leurs parents risquent jusqu'à 500 euros d'amende.
Cette mesure adoptée par l'ancien gouvernement de centre gauche a été validée par la Cour constitutionnelle mais vivement contestée par le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite), désormais au pouvoir. Début août, le Sénat a adopté un amendement M5S-Ligue suspendant pour un an l'obligation pour la crèche et la maternelle, dans l'attente d'une nouvelle loi. Mercredi, le M5S a annoncé de dépôt d'un nouvel amendement à la Chambre des députés pour annuler le premier. Mais la rapporteure M5S du texte auquel a été ajouté cet amendement, Vittoria Baldino, a prévenu dans un communiqué une nouvelle loi sur les vaccins face "aux dysfonctionnements et au chaos" créés par l'obligation. La ministre de la Santé Giulia Grillo (M5S) a évoqué cet été un projet d'"obligation flexible": priorité à l'information, recours à l'obligation uniquement pour une courte durée et pour les maladies et les régions où le taux de couverture est vraiment trop bas. [Avec AFP]
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