Présidentielle : ce qu'il s'est dit sur la santé lors du premier débat

21/03/2017 Par Fanny Napolier
Médias

Un tout petit quart d'heure en fin de soirée. C'est la place qu'a occupé la santé dans le premier débat présidentiel, qui réunissait cinq des candidats ce lundi sur TF1.

C'est au terme de deux heures d'un débat déjà long que les 5 candidats présents ce lundi sur TF1 ont abordé les questions liées à la santé. En moins d'un quart d'heure, les prétendants à l'Elysée ont rappelé leurs positions respectives sur la désertification médicale, l'hôpital ou le financement de la Sécurité sociale. Benoît Hamon a mis l'accent sur la lutte contre les maladies chroniques. Le candidat PS veut aussi lutter pour un meilleur accès aux soins tout en soulignant que "ce n’est pas par la coercition qu’on imposera l’installation de médecins dans les déserts médicaux, mais par l’incitation." Benoît Hamon veut instaurer "une allocation qui aide à a bien vieillir en Ehpad", et légaliser l'euthanasie.  

  Pour Jean-Luc Mélenchon, "le véritable échec c’est que pour la première fois depuis longtemps, l’espérance de vie recule". Il plaide pour une "sécu intégrale qui rembourse 100% des dépenses de santé. Cela veut dire qu'on rapatrie dans la Sécurité sociale les complémentaires." De son côté François Fillon a insisté sur la nécessité de "payer correctement" les généralistes. "Il faut laisser de la liberté aux médecins et donner de l’autonomie aux hôpitaux pour qu’ils s’adaptent afin de mettre en place un vrai maillage du territoire avec des structures pour les petites urgences et des maisons de santé dans les centres importants.". Il a aussi fait un mea culpa concernant la création des ARS.        

  Emmanuel Macron insiste sur l'importance de la prévention. "Je suis pour une plus grande autonomie des acteurs de santé et un décloisonnement entre médecine de ville et médecine hospitalière. Il y a un tiers des départements sans continuité dans les soins. La solution, c’est des maisons de santé qui assurent cela avec un personnel mieux rémunéré."  

  Marine Le Pen veut "préserver la sécurité sociale, que François Fillon voulait privatiser", et insiste sur le droit à l'oubli nécessaire pour les anciens malades. Elle veut également une meilleure prise en charge des troubles autistiques. [Avec Lemonde.fr et Liberation.fr]

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Michel Pailleux

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