Repoussées de plusieurs semaines en raison de la crise sanitaire, les ECN ont débuté ce lundi 6 juillet. Elles s'achèveront mercredi après-midi, si tout va bien. Les 34 centres d'examen devront respecter un protocole sanitaire strict : nettoyage de toutes les surfaces en amont, convocations échelonnées dans le temps, placement des candidats en quinconce avec un mètre de distance, pause déjeuner sur la table d'examen, salle distincte pour les étudiants ayant déclaré présenter des symptômes de Covid, désinfection des tablettes…
9387 : c'est le nombre d'étudiants inscrits cette année, en légère hausse par rapport à l'année dernière (+51). Ils étaient à peine plus de 4000 en 2005, lors de la première édition des ECN, qui ont remplacé le concours de l'internat. 505 : c'est le nombre d'étudiants ressortissants d'un pays de l'Union européenne inscrits cette année, soit 20 de moins que l'an dernier et 116 de moins qu'en 2018. 5 : c'est le nombre d'épreuves qui attendent les carabins. Au programme : trois épreuves de dossiers cliniques progressifs (lundi, mardi et mercredi), une épreuve de questions isolées (mardi) et une lecture critique d'article scientifique (mercredi). 2 : comme chaque année, il a été demandé aux étudiants de se rendre disponible les deux derniers jours de la semaine, au cas où une ou plusieurs épreuves devraient être recomposées. On se souvient notamment des épreuves de 2017 qui avaient dû être annulées pour cause de sujet déjà composé lors des ECNi blanches. 28 : c'est le rang du premier étudiant, l'an dernier, à avoir opté pour la médecine générale. Le dernier était classé au rang 8676. Pour la première fois, l'ensemble des postes de médecine générale ont été pourvus. La chirurgie plastique, l'ophtalmologie et l'infectiologie ont été les trois spécialités les plus prisées en 2019. 2023 : la réforme du deuxième cycle des études de médecine ayant été repoussée, les dernières ECNi auront lieu en 2023, et non en 2022.
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus