Pour être libérés, les "privés de thèse" devront s’engager à exercer deux ans dans un désert
La situation ubuesque des médecins "privés de thèse", faute de l’avoir soutenue dans les temps va enfin s’éclaircir. Un décret publié au JO ce vendredi 30 mars 2018 autorise finalement les médecins à soutenir leur thèse et donc à pouvoir exercer la médecine.
A compter du samedi 31 mars 2018, ils seront autorisés à s'inscrire à l'université soit directement pour soutenir leur thèse soit pour valider un complément de formation avant de prendre une inscription en vue de leur soutenance de thèse. Engagement à exercer en zone sous-dotée Le texte précise les modalités de dépôt du dossier que les anciens étudiants en médecine doivent préparer en vue de l'examen de leur situation par cette commission. Le dossier comprend notamment un engagement sur l'honneur à exercer la médecine en zone sous-dotée pendant au moins deux années.
Enfin, le décret prévoit qu'une fois inscrits à l'Ordre, ces anciens résidents transmettront au ministère de la santé une attestation de l'agence régionale de santé de la région où se situe leur résidence de professionnelle confirmant qu'ils exercent en zone sous-dotée. Le SML salue la publication de ce décret qui va permettre de résoudre rapidement un nombre important de situations et d’apporter un contingent supplémentaire de médecins au moment où le pays en manque.
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