“Après la tempête, l’Isnar-IMG hisse la grande voile”, titre le syndicat dans son communiqué. Ce dimanche 14 juin, Morgan Caillault, interne à Tours, a été élu nouveau président de la structure après le vote dématérialisé des 23 subdivisions. Il succède ainsi à Marianne Cinot.
A ses côtés, Anne Goulard, interne à Brest, remplace Matthieu Thomazo dans sa fonction de porte-parole du syndicat.
[ L'heure des transmissions à l'ISNAR-IMG]
— ISNAR-IMG (@ISNARIMG) June 15, 2020
Forte de l'expérience de l'ancien Bureau, la nouvelle génération souhaite s'inscrire dans la même dynamique et ouvrir le champ des possibles. pic.twitter.com/wXeoRjRE21
Leurs missions seront nombreuses tout au long de leur mandat, à commencer par...
les négociations du Ségur de la Santé, dans lesquelles l’Isnar-IMG apporte de nombreuses contributions pour le respect du temps de travail des internes en médecine générale, leur revalorisation salariale et l’attractivité de l’exercice libéral depuis son ouverture, fin mai.
“On s’inscrit parfaitement dans cette continuité, explique Morgan Caillault. On attend vraiment qu’il y ait des engagements suite à ce qui nous a été promis. Nous conservons toutes les revendications liées aux revalorisations des salaires, à l’accès aux soins.”
Le nouveau président de l’Isnar a également de nouveaux projets : “Nous allons nous intéresser à tout ce qui touche à la coordination des soins, avec notamment le lien ville-hôpital. La dépendance et la création de la cinquième branche de la sécurité sociale sont aussi des points essentiels. Nous nous devons d’investir cette problématique, car nous y serons confrontés au quotidien.”
Morgan Caillault n’en oublie pas moins les défis du futur. “Le numérique va être une source très importante dans la santé de demain. On a déjà des ébauches qui sont faites, mais il faudrait qu’on réfléchisse à une construction d’un système. Les Gafas sont très implantées et nous avons besoin de raisonner en termes éthiques, pour savoir quel logiciel utiliser par exemple. Au-delà de la protection des données, il faudra s’intéresser à tout ce qui concerne les applications concrètes dans les cabinets de médecine générale”, affirme-t-il.
Dernier axe à développer, l’écologie. “La crise Covid a bien montré tout l’impact que pouvait avoir l’homme sur son environnement. On en entend souvent parler mais on ne sait pas comment agir sur ce point. Il y a déjà des internes, des médecins, qui s’intéressent à essayer de créer des maisons de santé pluridisciplinaires écologiques, écoresponsables et donc on aimerait travailler là-dessus à l’échelle de la structure et pour les médecins de demain.”
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