Le cancer thyroïdien anaplasique est responsable de la moitié de la mortalité liée au cancer de la thyroïde. Heureusement, il est très rare puisqu’il ne représente que 2 % de tous les cancers thyroïdiens. Une étude sur la prise en charge du cancer anaplasique de la thyroïde aux Pays-Bas, dans le cadre d’une étude de cohorte rétrospective est proposée dans le European Journal of Endocrinology. Tous les patients ayant un cancer anaplasique thyroïdien primitif entre 1989 et 2016 ont été identifiés dans le registre des cancers néerlandais. Pour tous ces patients, des comptes-rendus histologiques ont été obtenus pour vérifier les données du registre national du cancer. En tout, 812 patients ont été inclus. Les taux d’incidence standardisée moyens étaient de 0.18 pour 100 000 (0.11 à 0.27 pour 100 000) habitants avec une tendance significative, au cours des années d’observation, d’une augmentation (1.3 % par an en moyenne) des cancers anaplasiques de la thyroïde. La survie médiane globale était de 2.2 mois et la survie estimée à 1 an était de 12 %. Les patients sans métastase à distance au moment du diagnostic avaient une survie estimée à 1 an de 21.6 %. Les facteurs pronostiques pour une survie prolongée étaient une thérapie double ou triple, un âge de moins de 65 ans et l’absence de métastase ganglionnaire bilatérale. Le cancer anaplasique de la thyroïde est rare mais souvent létal avec une survie médiane de 2 mois et une survie à 1 an d’environ 10 %. L’incidence semble avoir discrètement augmenté aux Pays-Bas au cours des 3 dernières décennies. Un sous-groupe de patients pourrait survivre plus longtemps, en particulier ceux qui ont une maladie plus limitée, qui ont une double ou une triple chimiothérapie.
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