Une étude de cohorte rétrospective entreprise chez 193 patients, de 44 ans en moyenne, suivis à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière de Paris suggère "qu’un programme court de réentraînement représente une solution thérapeutique intermédiaire intéressante, entre simple kinésithérapie et rééducation prolongée en centre, qui a l’inconvénient d’exiger un arrêt de travail", a expliqué Thomas Davergne (Paris).
Organisé par une équipe multidisciplinaire, ce programme consistait à proposer durant 6 heures, 1 jour par semaine 4 semaines de suite, des séances de réhabilitation fonctionnelle, d’éducation thérapeutique… Il a permis d’abaisser de 24 %, en moyenne, l’indice de handicap, de 30 % l’intensité des douleurs lombaires, et d’améliorer souplesse et force du dos. Le niveau d’anxiété a, par ailleurs, été réduit de 44 %, et les patients acceptaient mieux leurs symptômes après ce programme.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus