Cette situation est aussi retrouvée à l’échelle mondiale, ajoute SPF. JN.1 dépasse donc EG.5, et sa croissance plus forte que XBB explique probablement la résurgence du Sars-CoV-2 observée ces dernières semaines. Sur le plan de l’analyse des risques, JN.1 se substitue donc désormais à BA.2.86, dont il était un sous-variant. On est ainsi dans une dynamique de remplacement des variants précédents par JN.1, de façon similaire à ce qui a été observé avant 2023 lors de l’émergence de BA.5 en 2022 par exemple. Selon l’agence sanitaire, JN.1 ne représente pas de source d’inquiétude particulière : « aucun signal préoccupant en termes de santé publique n’a été associé à JN.1 ». Ce virus semble présenter, en tout cas sur les données in vitro – qui doivent être confirmées par des données en population - , un échappement immunitaire plus important par rapport à BA.2.86. Cependant, ce critère « pourrait être partiellement compensé par une diminution de transmissibilité » considère SPF. Et, en termes de sévérité aussi les données sont plutôt rassurantes. Le variant EG.5 continue de baisser en France, comme dans le reste du monde, et ne représente plus que 8% des séquences interprétables au 18 décembre (contre 14% au 11 décembre).
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