L’étude Digital-AF propose de mettre à contribution les smartphones pour diagnostiquer la fibrillation atriale (FA).
Un lien pour une application disponible gratuitement sur smartphone, FibriCheck, a été proposé par des spécialistes de l’université belge de Hasselt aux lecteurs d’un journal local. L’application permettait aux volontaires, ayant répondu, (pas moins de 12 328), d’enregistrer par photopléthysmographie en dirigeant la caméra du smartphone sur leur cœur leur rythme cardiaque (à la fréquence conseillée de 2 fois/j pendant une semaine) et de signaler d’éventuels symptômes (palpitations…), en rapport avec une FA. Les signaux pléthysmographiques ont été analysés par des techniciens, sous la supervision de cardiologues. Au total, 1,1 % des sujets ont été considérés comme porteurs d’une FA. Chez ces 136 patients d’âge moyen 62 ans, la FA était dans près de 3 cas sur 4 paroxystique, et dans 76 % des cas asymptomatique. Près d’une fois sur 3, l’existence de la FA était auparavant ignorée. Le Pr Pieter Vandervoort a estimé que cette technique pourrait être utilisée pour le dépistage de la FA, "car l’usage des smartphones se popularise dans les tranches d’âge les plus âgées exposées à ce trouble du rythme, le rendement de l’examen est acceptable (1 FA reconnue sur 225 personnes utilisant l’application) et le coût d’utilisation devrait être faible".
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