Vaccin anti-Covid : fin du quart d’heure de surveillance dans certains cas
Ainsi, les personnes qui font leur dose de rappel ne sont désormais plus obligées d'attendre sur place un quart d'heure après leur injection si les précédentes se sont passées sans problème, a indiqué jeudi la DGS. La suppression de ce délai de surveillance systématique "va permettre de fluidifier l'organisation des centres de vaccination dans le cadre de la campagne de rappels".
Le délai de sécurité est actuellement appliqué dès les premières doses : la personne doit rester sur place 15 minutes, pour pouvoir recevoir une assistance médicale au cas où un problème surviendrait - de type allergique, par exemple. Mais "si ça s'est bien passé" lors des premières injections, "il n'y a pas de raison de maintenir" ce délai lors du rappel, a commenté le ministère. "Le risque que les personnes n'ayant pas fait de réaction allergique lors de leur primo-vaccination en fassent lors de leur dose de rappel est extrêmement faible", fait valoir la DGS.
Ce délai est toutefois maintenu pour certaines personnes lors du rappel. Parmi elles, celles qui avaient d'abord été vaccinées avec un vaccin autre que Pfizer ou Moderna, celles qui ont "un terrain allergique connu" ou "un risque accru de faire un choc anaphylactique", les femmes enceintes, les "personnes fragilisées par des maladies chroniques ayant des difficultés éventuelles de mobilité" ou encore celles qui présentent "une anxiété à la vaccination ".
Jusqu'à présent, aucun "cas concernant des effets indésirables graves" n'a jamais été signalé aux autorités sanitaires "dans la période de surveillance de 15 minutes post-vaccination", selon la note de la DGS.
Par ailleurs, le ministère a modifié le délai entre les deux premières injections du vaccin pour les enfants. Si l'intervalle de 21 jours reste "optimal", il est désormais possible de prendre rendez-vous "de 18 à 24 jours entre la première et la deuxième dose". Il s'agit là de "faciliter l'organisation pratique de la vaccination pédiatrique et notamment la prise de rendez-vous", selon la note de la DGS.
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