
Tramadol et codéine : les nouvelles règles de prescription entrent en vigueur ce samedi 1er mars
A partir de ce samedi 1er mars, les médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine devront être prescrits sur une ordonnance sécurisée. La réduction à 12 semaines de la durée maximale de prescription de ces opioïdes devient également effective à cette date.

A compter de ce samedi 1er mars, les médecins devront obligatoirement prescrire les médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine sur ordonnance sécurisée. Ils devront préciser "en toutes lettres" le dosage, la posologie et la durée du traitement. La réduction à trois mois (12 semaines) de la durée maximale de prescription des médicaments contenant de la codéine ou de la dihydrocodéine devient également effective au 1er mars, comme c'est déjà le cas pour le tramadol depuis le printemps 2020.
"Les ordonnances établies avant cette date, y compris celles non sécurisées demeurent valables jusqu’à la fin de la durée de traitement prescrite mais ne pourront pas être renouvelées sous l’ancien format", précise l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans un communiqué. A titre dérogatoire, l'agence demande que les prescriptions établies entre le 1er mars et le 31 mars 2025, "et qui ne seraient pas encore sur ordonnance sécurisée", soient "tout de même honorées pour la durée du traitement prescrit, incluant les éventuels renouvellements".
Forme-t-on trop de médecins ?

Fabien Bray
Oui
Je vais me faire l'avocat du diable. On en a formés trop peu, trop longtemps. On le paye tous : Les patients galèrent à se soigne... Lire plus
Une dérogation qui s'applique aussi bien pour les prescriptions hospitalières comme de ville.
D'abord prévue pour décembre 2024, l'entrée en vigueur de ces deux mesures avait été reportée "de façon à faciliter la transition, pour les professionnels de santé, vers les nouvelles conditions de prescription et de délivrance de ces médicaments et assurer aux patients l’accès à leurs traitements", rappelle l'ANSM. Cette dernière avait souhaité cette évolution de ces règles au vu des risques "importants" de mésusage, de dépendance, d’abus et de surdosage.
Références :
Communiqué de l'ANSM, 26 février 2025
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