Les appels ont triplé en quelques semaines à peine, au 116-117 de Rouen. Covid, grippe, bronchiolite… A cause de la triple épidémie qui sature les services hospitaliers, les médecins généralistes qui régulent la ligne sont débordés. Considérant qu’ils ne peuvent correctement se consacrer aux appelants, la trentaine de praticiens, recrutés bénévolement, a décidé de se mettre en grève à partir du 2 janvier. “Pour un enfant qui a 40 de fièvre, à l'heure actuelle, 20 secondes c'est presque le maximum qu'on puisse faire”, se désole ainsi l’un des médecins régulateurs auprès de France 3. Ce numéro, qui permet de joindre un généraliste sur les heures de fermeture des cabinets quand il s’agit d’urgences non vitales, a littéralement été pris d’assaut dans la commune normande. "En 2019, la régulation libérale avait à peu près 40 000 appels à gérer et à l'heure actuelle, on n'a pas terminé l'année et on frôle les 120 000 appels”, a expliqué l’un des médecins régulateurs à France 3. Problème : les effectifs, eux, n’ont pas augmenté. Les médecins estiment donc qu'ils ne sont “plus en mesure de décrocher les appels”. A compter du 2 janvier, il n’y aura plus de tableau de garde de régulation libérale au centre 15 sur Rouen et probablement sur la commune du Havre, également.
En réaction, l’ARS Normandie a lancé un plan d’action qui vise notamment à solliciter “l’ensemble des acteurs de garde” afin d’augmenter les lignes de régulation et les points de gardes, sur la base du volontariat. Elle promet également de débloquer une enveloppe pour recruter des opérateurs de soins non programmés et des assistants de régulation médicale. [avec France 3]
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