La préfecture de la Sarthe et l'Agence régionale de santé ont annoncé dimanche 19 décembre qu’une surdose de vaccin Pfizer pédiatrique avait été administrée la veille à six enfants âgés au centre départemental de vaccination de grande capacité du Mans. Le jour-même, le Premier ministre s’était rendu dans ce centre à l’occasion de l’ouverture de la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans atteints de comorbidités ou vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée. Selon le communiqué de la préfecture et l’ARS, ces six enfants ont en effet reçu une dose de 20 microgrammes de la formule pédiatrique du Comirnaty, au lieu de 10 microgrammes. La dose est de 30 microgrammes pour les adolescents à partir de 12 ans et les adultes. Parmi les six enfants, le plus jeune est âgé de 8 ans, trois autres ont 10 ans, et deux autres sont âgés de 11 ans. Le surdosage aurait été "vu tout de suite", assure la direction territoriale de l’ARS, qui précise les équipes ont immédiatement revu "le protocole de préparation" des doses de vaccin pédiatrique. La direction indique par ailleurs que l’état des six enfants est "plutôt rassurant. Ce sont symptômes plutôt traditionnels, comme on peut les retrouver chez les adultes."
Les parents des enfants ont été rappelés lundi par le médecin chef du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) pour refaire un point après le week-end. L’un des enfants a "encore de la fièvre" et du paracétamol lui "a été administré". Une deuxième présente "une petite douleur au bras". Et un troisième a eu de la "fatigue et une douleur au bras" mais, ajoute la direction territoriale de l’agence régionale de santé, "ces symptômes ont disparu" lundi matin. Les trois autres enfants n’ont pas eu de symptômes. Dès demain, mercredi 22 décembre, l’ensemble des enfants de 5 à 11 ans pourront recevoir s’ils le souhaitent une première dose de vaccin pédiatrique, conformément à l’avis de la Haute Autorité de santé, rendu ce lundi. [avec AFP]
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