Dans le nord du département du Lot, la communauté de communes de Cauvaldor pensait avoir tout essayé pour remédier à la rarification de l’offre médicale sur le territoire : mise en place de maisons de santé, promotion du département auprès des étudiants en médecine, contrat local de santé, cabinets de recrutements spécialisés… En vain : les médecins continuaient à partir à la retraite sans être remplacés. Et puis, une nouvelle idée a surgi, raconte La Dépêche du Midi dans son édition du 23 octobre. Une enquête montrant que les jeunes des territoires ruraux sont peu nombreux à rejoindre les études de médecine en raison de l’éloignement des facs, du coût des études, de l’absence de classe prépa… Alors pour y remédier, l’idée d’une filière santé au lycée a germé, relate le quotidien régional.
Au lycée public de Saint-Céré, 24 lycéens de première et de terminale suivent désormais cette option santé. L’expérimentation, pour trois ans, a été validée par le Rectorat, détaille La Dépêche du midi. Le journal précise qu’au premier niveau de soutien (apprentissage d’une méthodologie, gestion des émotions, stages en cabinets médicaux, etc), se joindra un deuxième niveau : financier. La contrepartie pourrait être de s’engager à revenir exercer dans la région d’origine. [avec La Dépêche du midi]
La sélection de la rédaction
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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus