Surdosage mortel de morphine : le tribunal juge le procès du médecin remplaçant "nul et non avenu"

12/10/2021 Par Louise Claereboudt
Faits divers / Justice
Soupçonné d’avoir causé la mort de l’un de ses patients à la suite d’un surdosage de morphine, un médecin belge, qui remplaçait à Château-Renard (Loiret), risquait deux ans de prison ferme. Le tribunal correctionnel de Montargis a néanmoins considéré son procès comme "nul et non avenu".

  Un mois après le procès du médecin belge remplaçant à Château-Renard, le tribunal correctionnel de Montargis a rendu son verdict. Si deux ans de prison ferme avaient été requis par le parquet contre le praticien soupçonné d’avoir causé la mort de l’un de ses patients, l’instance a finalement décidé de ne pas rendre de jugement. Le tribunal, estimant le procès "nul et non avenu", s’est déclaré "non saisi", rapporte La République du Centre. Le praticien était accusé d’avoir injecté à un père de famille de 47 ans qui souffrait de douleurs persistantes à la poitrine deux doses de morphine, à 5 minutes d’intervalle, en juin 2016. Ce dernier aurait reçu 6 fois la dose normale lors de la première injection, 26 fois la dose normale pour la deuxième. Il décèdera dans une voiture peu de temps après.   Une nouvelle citation à comparaître ? Le remplaçant ne s’était pas présenté devant les juges le 8 septembre dernier. L’homme avait en effet quitté entre-temps le territoire français pour s’installer aux Philippines. Avant de prendre la fuite, il aurait néanmoins affirmé aux gendarmes et au juge d’instruction les jours suivant la mort de son patient avoir agi conformément à l’enseignement qui lui avait été dispensé en Belgique. A la suite du délibéré du tribunal correctionnel, le parquet a cependant indiqué qu’une nouvelle citation sera prochainement adressée au praticien, rapporte La République du Centre.   [avec La République du Centre]

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