Fusillade devant un centre de vaccination parisien : la piste du règlement de comptes privilégiée
Les faits se sont déroulés hier devant cet hôpital privé, administré par la Croix-Rouge, situé dans le 16e arrondissement parisien, qui abrite également un centre de vaccination anti-Covid. Aux alentours de 13h30, rue Michel-Ange, plusieurs coups de feu sont entendus dans ce quartier cossu de la capitale. Selon plusieurs témoins présents sur place -dont certains faisaient la queue pour recevoir leur dose de vaccin, un individu encapuchonné aurait tiré plusieurs coups de feu et touché deux personnes.
Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l'agresseur aurait tiré à plusieurs reprises sur un homme avant de l’achever avec plusieurs coups de feu à la tête, tirés à bout portant, alors que ce dernier se trouvait déjà au sol. Une femme, travaillant en tant qu’agent de sécurité pour l’établissement de santé, a elle aussi été touchée et prise en charge par le personnel. Selon les dernières informations, son pronostic vital est toujours engagé.
Le tireur se serait enfui avant d’embarquer à bord d’un scooter TMAX de couleur sombre avec un complice. Selon France Télévisions, le deux-roues était dépourvu de plaque d'immatriculation. Les deux hommes sont toujours recherchés.
“On pense plutôt à un règlement de comptes. Le nombre de douilles relevées laisse penser que c'est plutôt prémédité”, a expliqué le maire de l’arrondissement, écartant toute hypothèse d’acte terroriste contre l’hôpital ou le centre de vaccination. Ce dernier a également expliqué que l'agent de sécurité “a plutôt été victime d'une balle perdue”. Né en 1987, l’homme décédé était “très connu, notamment pour meurtre en bande organisée, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs”, selon une source proche du dossier.
“Il ressort des premières investigations que l'homme décédé”, “défavorablement connu par la justice”, “était visé par l'auteur des coups de feu”, a appuyé le parquet de Paris qui a ouvert une enquête pour assassinat, tentative d'assassinat et association de malfaiteurs. Enquête confiée à la brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire.
La Croix-Rouge a par ailleurs mis en place une cellule de soutien psychologique pour l’ensemble des personnels présents. Elle assure que “la vaccination et les activités de l'hôpital gériatrique peuvent se poursuivre”. Hier après-midi, seuls les patients sur liste prioritaire pouvaient entrer dans l’établissement hospitalier, indiquait l’AFP.
[avec AFP et France Télévisions]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus