Depuis quelques jours, les pays qui ont décidé de suspendre le vaccin AstraZeneca se succèdent. Après la Norvège, le Danemark et l’Islande la semaine dernière, l’Allemagne et l’Italie ont annoncé, cet après-midi, qu’ils suspendaient les injections avec ce vaccin. Une décision intervenant "après de nouvelles informations concernant des thromboses de veines cérébrales en lien avec la vaccination en Allemagne et en Europe", selon le ministère de la Santé allemand. Ce lundi 15 mars, Emmanuel Macron a donc, lui aussi, pris la décision de suspendre l’utilisation d’AstraZeneca en France, “par mesure de précaution”, dans l’attente de la décision de l’Agence européenne du médicament (EMA). "La décision qui a été prise, en conformité avec notre politique européenne, c'est de suspendre par précaution la vaccination avec AstraZeneca, en espérant la reprendre le plus vite possible si l'avis est favorable", a déclaré le chef de l’Etat lors d'un point presse à Montauban. Un nouvel avis de l’EMA est justement attendu demain, mardi 16 mars, dans la journée. Au total, une douzaine de pays ont suspendu par précaution l'utilisation du vaccin AstraZeneca, malgré des campagnes de vaccination poussives, après le signalement d'effets secondaires "possibles" mais sans lien avéré à ce stade. Le groupe pharmaceutique anglo-suédois affirme qu'il n'y a "aucune preuve de risque aggravé" de caillot sanguin entraîné par son vaccin, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'il n'y a "pas de raison de ne pas utiliser" ce vaccin. Par ailleurs, Emmanuel Macron a déclaré que des nouvelles décisions seraient sans doute à prendre dans les jours qui viennent pour lutter contre l'épidémie de Covid, en revendiquant des restrictions prises "de manière adaptée et proportionnée". Interrogé sur un possible reconfinement de l'Île-de-France, où les services hospitaliers de réanimation subissent une forte pression, le chef de l'Etat a appelé à regarder "la réalité de l'épidémie, ville par ville, territoire par territoire: c'est ce que nous faisons", a-t-il ajouté.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus