PLFSS 2020 : les industriels du médicament dénoncent un "effort disproportionné"
Trop, c'est trop, dénonce le Leem dans un communiqué diffusé ce mercredi 2 octobre. Comme nombre d'acteurs de la santé, le syndicat des industriels du médicament est assommé par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, qui prévoit 4,185 milliards d'euros d'économies sur le branche maladie, dont 1,345 milliard sur les produits de santé (baisses de prix des médicaments et dispositifs médicaux, remises). Mais si l'on tient compte des déremboursements et de la maîtrise médicalisée des dépenses dans son ensemble, le médicament "devra une nouvelle fois supporter près de 50% des économies de la branche", alors qu'il ne représente que 12 % des dépenses de santé, souligne le Leem. Sur les 5 dernières années, c'est 5 milliards d'euros de moins pour l'industrie du médicament. Cet "effort disproportionné", "en contradiction" avec le dernier conseil stratégique des industries de santé (CSIS) qui avait fait "le pari de l'attractivité de la France" dans le secteur, ne "pénalise" plus seulement les laboratoires mais "menace désormais l'accès des patients français aux traitements" : multiplication des ruptures d'approvisionnement, délais d'accès aux innovations particulièrement longs, déclin de la France dans les essais cliniques internationaux… "Nous devons de toute urgence abandonner cette régulation incohérente, illisible et inadaptée à notre capacité à développer et à proposer aux patients des traitements de rupture", insiste Frédéric Collet, Président du Leem.
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