Après la Foire du Jambon à Bayonne, organisée fin avril, une cinquantaine de cas de rougeole ont été recensés en Nouvelle-Aquitaine. Dans leur très grande majorité, les personnes n'étaient pas ou mal vaccinées. Une cinquantaine de personnes, âgées de 18 à 39 ans, ont contracté la rougeole ces dernières semaines en Nouvelle-Aquitaine. Celles-ci ont pour point commun d'avoir presque toutes participé à la Foire du jambon de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), un évènement gastronomique organisé entre le 18 et le 21 avril, selon les recoupements et prises d'informations effectués auprès des patients de l'ARS. Alertée dès la semaine dernière par les premiers cas, l'agence n'a constaté "aucune situation grave". Les personnes n'étaient "pas vaccinées ou mal vaccinées" En tout une dizaine de personnes ont été hospitalisées, principalement à titre préventif ou en fonction des symptômes. Entre la grande concentration et la promiscuité des gourmets, la Foire du jambon de Bayonne, qui rassemble 100 000 visiteurs, a été un terrain propice à la propagation rapide de la rougeole. De fait, hautement contagieuse et pouvant être grave pour les personnes vulnérables, la rougeole se transmet très facilement... par contact direct ou à travers l'air expiré. Dans leur très grande majorité, les personnes diagnostiquées n'étaient "pas vaccinées ou mal vaccinées" (une dose au lieu de deux), a précisé l'ARS, qui en a profité pour souligner l'importance de vérifier sa vaccination, protectrice dans 85 à 95 % des cas. Une vague secondaire attendue Essentiellement originaires des Pyrénées-Atlantiques, mais aussi d'autres départements aquitains (Landes, Corrèze, Haute-Vienne), les malades recensés sont suivis de près par les médecins. Avec l'aide de l'ARS, ces derniers assurent le suivi et l'information des entourages familial, professionnel ou scolaire des patients, à la recherche d'éventuelles personnes fragiles qui pourraient contracter la maladie. Si l'ARS s'attend à ce que le nombre de cas liés à la Foire "se calme" dans les prochains jours, une "vague secondaire" de personnes contaminées par les premiers patients pourrait apparaître dans les prochains jours en raison de la période d'incubation de 7 à 18 jours du virus. L'ARS se réjouit d'une nette amélioration sur le front de la rougeole, avec environ 350 cas recensés en France fin avril. En 2018, le pays avait enregistré 2800 cas dont trois mortels. Après plusieurs années de baisse, la maladie avait connu une recrudescence depuis fin 2017 à la faveur d'une baisse de la couverture vaccinale. [Avec l'AFP]
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