Une étudiante en deuxième année de la fac de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a porté plainte en octobre 2018 contre plusieurs étudiants de l'université Paris-13. Elle assurait avoir fait l'objet de harcèlement à caractère antisémite, notamment lors de la préparation d'un week-end d'intégration. En janvier, le parquet de Bobigny avait classé sans suite la plainte de la jeune fille, pour "infraction insuffisamment caractérisée". Son avocat a déposé une nouvelle plainte pour tenter d'obtenir l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction.
De son côté, la présidence de l'université avait saisi la section disciplinaire. L'un des étudiants concernés par la plainte a été exclu le 8 février pour "un an dont deux mois ferme". Sept autres étudiants et étudiantes, également mis en cause par cette élève, ont été "relaxés". Dans le même temps, la Conférence des doyens des facultés de médecine s'est alarmée d'une montée des actes racistes et antisémites. "Il y a de plus en plus d'actes racistes et antisémites perpétrés à l'encontre des enseignants, des autorités et des étudiants de confession juive et/ou d'origine étrangère", relève la Conférence dans un communiqué, en s'indignant d'un phénomène "scandaleux et inadmissible". La Conférence "appelle le corps enseignant à redoubler de vigilance et à dénoncer au plus vite tout comportement répréhensible". Elle appelle aussi les étudiants à "informer les autorités compétentes lorsqu'ils assistent à des agissements antisémites et racistes". Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé une hausse de 74% des actes antisémites en 2018 en France après deux années de baisse. [Avec AFP]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus