A la Paris Healthcare Week, mercredi, la DGOS a donné quelques précisions sur l'exercice infirmier en pratique avancée, dont le décret devrait être publié d'ici la fin du mois de juin.
Les textes concernant les infirmières de pratique avancée, revus et corrigés afin de renforcer la tutelle du médecin, sont en cours d'examen au Conseil d'Etat, ont déclaré les représentants de la DGOS lors d'une table-ronde organisée le 30 mai dans le cadre de la Paris Healthcare Week. Interrogé sur la rémunération de ces futures professionnelles, le ministère de la Santé a précisé qu'en libéral, la question ferait l'objet de négociations conventionnelles spécifiques, qui seront menées au plus tard en 2019. Selon la CSMF, ces négociations pourraient prendre corps dans le cadre de l'ACI (accord conventionnel interprofessionnel), comme pour les MSP (maisons de santé pluridisciplinaires). La rémunération serait au forfait, et non à l'acte. A l'hôpital, les infirmières en pratique avancée bénéficieront d'une "juste revalorisation de leur exercice". Dès septembre 2018, une dizaine de masters seront ouverts aux infirmières diplômées d'Etat pouvant justifier d'aux moins trois ans d'exercice. Trois formations seront proposées dans un premier temps : pathologies chroniques, prévention et les polypathologies de soins primaires ; oncologie et hémato-oncologie ; maladies rénales chroniques, dialyse et transfusion. Par "défaut de consensus", la psychiatrie et la santé mentale ont été écartées pour l'instant. La DGOS prévoit une indemnisation pour les infirmières libérales qui voudraient se lancer dans la formation. [avec Espaceinfirmier.fr et Hospimedia]
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