Il remplaçait la morphine par de l'anticoagulant : prison ferme pour l'infirmier toxico
Un infirmier de 45 ans a été condamné par le tribunal de Besançon pour avoir volé de la morphine à plusieurs reprises dans la clinique où il exerçait.
Le procédé était bien rodé et a permis à cet infirmier de 45 ans de cacher ses vols pendant deux ans. Lors d'un inventaire de la pharmacie de la clinique Saint-Pierre de Pontarlier en 2013, des ampoules d'anticoagulant sont retrouvées en lieu et place des ampoules de morphine. L'ARS est prévenue. C'est une affaire similaire à l'hôpital de Saint-Claude (Jura) qui oriente les soupçons sur un infirmier de 45 ans, qui exerçait dans cet établissement en 2010 avant de rejoindre la clinique. Le soignant a reconnu avoir volé une cinquantaine d'ampoules de morphine, qu'il s'injectait en intraveineuse au travail ou domicile, car il se "sentait mal" depuis une rupture amoureuse douloureuse en 2008. Craignant les conséquences fatales de cet échange d'ampoules, trois décès suspects ont été analysés. Les experts ayant finalement conclu à l'absence de liens, le chef d'accusation de mise en danger de la vie d'autrui n'a pas été retenu. Mercredi, l'infirmier toxico, licencié pour faute grave, a été condamné par le tribunal de Besançon à 10 mois de prison, dont six avec sursis, ainsi qu'à une interdiction d'exercer tout métier en lien avec la santé durant 5 ans. [avec estrepublicain.fr]
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