La Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM) s'est opposée vendredi à l'idée d'une pilule contraceptive vendue sans ordonnance en pharmacie, comme le revendique le collectif "Libérez ma pilule".
Composé de professionnels de santé, de pharmaciens, du Planning familial et de féministes, ce collectif demande que les femmes puissent avoir accès à la pilule progestative (sans oestrogène) chez leur pharmacien. Ce dernier déterminerait grâce à un questionnaire si la patiente présente un risque, sans qu'elle ait à consulter un gynécologue ou un généraliste. "Une pilule, qu'elle soit progestative ou non, est un médicament (...) Choisir une pilule adaptée ne se fait pas sous les conseils d'une maman, d'une copine ou d'un pharmacien en quelques minutes", a répliqué la FNCGM dans un communiqué. "Il est impensable qu'une jeune femme puisse exposer toutes ses interrogations au sujet des effets indésirables ou encore de la sexualité derrière le comptoir d'une pharmacie", a poursuivi la FNCGM. Les gynécologues rappellent en outre qu'il n'est pas nécessaire de retourner chez son gynécologue uniquement pour obtenir une nouvelle ordonnance. Pour éviter toute interruption de traitement entre deux consultations, les pharmaciens peuvent en effet renouveler une ordonnance de pilule datant de moins d'un an, pour une durée supplémentaire de 6 mois maximum. La FNCGM est l'instance nationale de représentation des collèges régionaux de gynécologie et compte environ 2.000 membres. [Avec AFP]
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