Une nouvelle estimation est publiée dans J Endocr Soc. Pour cela les auteurs ont analysé de manière rétrospective 2 bases de données obtenues entre 2009-2010 et 2011-2012 : d’une part, l’enquête National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) et d’autre part des données administratives sur les prescriptions entre janvier 2012 et décembre 2019. Les patients étaient considérés comme ayant une hypothyroïdie s’ils avaient au moins une prescription de traitement par les hormones thyroïdiennes, ou au moins une biologie indiquant un diagnostic d’hypothyroïdie ou une TSH > 4 mU/l. Entre 2009 et 2012, la prévalence de l’hypothyroïdie est restée stable autour de 9.6 % de la population américaine. Des données administratives montrent que la prévalence de l’hypothyroïdie a augmenté ensuite, passant de 9.5 % en 2012 à 11.7 % en 2019 et que plus de 78 % des patients recevaient un traitement par la T4. De même, les données obtenues à partir de la NHANES montrent que le traitement substitutif par T4 était le traitement le plus fréquemment prescrit pour l’hypothyroïdie. Entre 2012 et 2019, les patients qui avaient une hypothyroïdie non traitée ont augmenté, passant de 11.8 % à 14.4 %. Ceux qui recevaient un traitement ont augmenté également, suggérant que l’augmentation de la prévalence pourrait être due à une augmentation des cas d’hypothyroïdie infraclinique diagnostiqués.
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