Une plateforme pour améliorer la prise en charge des patients en oncogénétique

04/02/2022 Par Marielle Ammouche
Cancérologie Recherche
Le consortium FrOG (French OncoGenetics), qui réunit des centres de lutte contre le cancer, des CHU et Unicancer sous l’égide du groupe Génétique et Cancer (GGC), lance FrOG, une base de données nationale centralisée et partagée, destinée à améliorer la prise en charge des patients en oncogénétique en France.

Ces recherches génétiques sont effectuées pour identifier un variant responsable de la survenue de cancer chez un patient, dans un contexte d’antécédent familial ou non. "Le lancement de FrOG est un événement majeur dans le paysage français de la génétique moléculaire appliquée à la cancérologie", déclare le Pr Jean-Yves Blay, président d’Unicancer. "FrOG est en effet la première base de données destinée à centraliser en continu et de manière sécurisée les variants des gènes de prédisposition aux cancers identifiés au cours du diagnostic moléculaire réalisé par les laboratoires de génétique membres du consortium et participant aux missions de service public en France. FrOG est un outil puissant qui va permettre d’améliorer la prise en charge des patients vus en consultation d’oncogénétique, et de leur famille."

Cette centralisation était nécessaire pour améliorer la collecte des variants génétiques associés aux cancers trouvés dans les laboratoires membres, faciliter la définition du niveau de pathogénicité des variants, et harmoniser leur interprétation dans le but de guider avec précision les services d’oncogénétique dans le conseil génétique émis auprès des patients et de leur famille, en termes de surveillance ou de choix thérapeutique.  

La base de données FrOG reprend les informations depuis les années 1990. Elle contient actuellement près de 12 000 variants identifiés chez plus de 41 000 patients. 

Dans un premier temps, la base FrOG ne sera alimentée et consultable que par les laboratoires de génétique moléculaire membres du consortium FrOG. Mais, par la suite, elle a vocation à s’ouvrir à un plus grand nombre de laboratoires de biologie moléculaire, ainsi qu’à des équipes de recherche. 

 

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