"Cette décision nous punit tous" : une centaine de patients protestent contre l'interdiction d'exercice de leur généraliste
Samedi 24 août, une centaine de personnes se sont rassemblées devant la préfecture, à Blois, en soutien au Dr Thierry Marchand, temporairement interdit d'exercer par l'Ordre des médecins pour ses prescriptions d'ivermectine et d'azithromycine dans le traitement du Covid.
Après une première manifestation devant la Cnam en juillet, c'est devant la préfecture de Blois que les soutiens du Dr Thierry Marchand s'étaient donné rendez-vous, samedi 24 août. Une centaine de personnes sont venues protester contre l'interdiction d'exercice de ce généraliste qui prendra effet au 1er septembre, pour une durée de six mois.
Le médecin a été sanctionné d'une interdiction d'exercice d'un an, dont six mois avec sursis, en appel par la chambre nationale de l'Ordre des médecins pour ses prescriptions hors AMM d'ivermectine et d'azithromycine contre le Covid en 2021 et 2022, ainsi que de Lasilix et d'Acupan. Le généraliste, qui assure avoir respecté les bonnes pratiques, compte faire appel de la décision auprès du Conseil d'Etat.
En attendant que ce dernier se prononce sur son maintien en exercice, 2 000 patients vont se retrouver sans médecin, dont 400 sont en ALD, ont dénoncé les manifestants. "C’est une grosse perte pour le quartier, ont confié plusieurs femmes à La Nouvelle république du Centre Ouest. Il a toujours été là pour nous. On ne sait pas ce qu’on va devenir. Cette décision nous punit tous." Les autres généralistes sont déjà "saturés", ont pointé les patients. Et dans les cinq ans à venir, cinq autres praticiens devraient prendre leur retraite dans les quartiers nord de Blois.
[avec lanouvellerepublique.fr]
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