Dans une lettre ouverte à Agnès Buzyn, France Assos Santé (ex Ciss) critique la précipitation du Gouvernement à mettre en place la Stratégie nationale de Santé, ce qui interdit la véritable co-construction de réformes annoncée par la loi de Santé. Elle demande un desserrement du calendrier, et deux mois supplémentaires de rencontres.
Depuis la loi de Santé, le Ciss regroupant les associations de patients est devenu l'Union nationale des associations agrées d'usagers du système de santé (UNASS), riche de 77 entités. Et c'est en leur nom qu'Alain Michel Ceretti, le président de France Assos Santé (le nom de marque de l'UNASS), a rédigé une lettre ouverte à Agnès Buzyn, où il regrette le calendrier suivi par la ministre "qui ne permet pas une véritable co‐construction du système de santé par ses utilisateurs, ses effecteurs et ses régulateurs". La ministre a organisé une consultation publique jusqu'à la fin du mois de décembre, ce qui est "une forme de concertation parmi d’autres mais n’est en aucune façon une méthode de co‐construction, qui demande du temps, de la concertation, de la confrontation entre les différents acteurs, dont le mouvement associatif qui possède une expertise reconnue et des actions qui peuvent inspirer la SNS", critique Alain-Michel Ceretti. France Assos Santé regrette que pour ce "premier grand projet de votre mandat, le rendez‐vous de la démocratie sanitaire soit manqué." Mais il est encore possible de "réussir ce premier rendez-vous", veut croire France Assos santé. Elle demande deux mois supplémentaires pour "une véritable co-construction" du dispositif. "La démocratie sanitaire a besoin de temps pour donner sa pleine mesure, et c'est un temps qui vaut vraiment la peine", conclut le président.
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