Expérimentations du service d’accès aux soins : les généralistes posent des conditions
Le service d’accès aux soins a pour ambition d’apporter aux patient une réponse à ses demandes de soins non programmées dans la journée. Il vise notamment à désengorger les services d'urgence en faisant appel à la médecine de ville. Dans un communiqué commun, les Généralistes CSMF, la FMF, MG France et le SML attirent l’attention des ARS sur plusieurs points qui conditionnent le succès de ces expérimentations. Si le SAS a pour but d’organiser une réponse aux demandes de soins en journée, de 8h à 20h, les généralistes estiment qu'il est "inutile de remettre en cause les organisations de PDSA en fonctionnement, sauf à vouloir retarder durablement la création du SAS".
Le SAS s’appuiera sur une plateforme de régulation des appels, pilotée par les médecins libéraux, associant des opérateurs de soins non programmés et des médecins généralistes d’astreinte, exerçant en dehors du Centre 15. La communication sur le bon usage du système de soins sera primordiale, "l’appel au médecin traitant devant rester le premier réflexe en cas de demandes de soins", notent les syndicats de généralistes libéraux. La gouvernance du SAS devra être paritaire pour les outils communs aux SAMU -Centres 15 et aux associations de médecins libéraux : plateforme de réception des appels (front office) et système d’information, exigent les généralistes. Toutefois selon ces dernier, la gouvernance de l’organisation dédiée aux soins non programmés (back office) relève exclusivement des professionnels de ville.
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