Dr François Arnault

"Je ne suis pas corporatiste, je suis respectueux des compétences" : les combats du président de l'Ordre des médecins

Alors que son mandat à la tête du Conseil national de l’Ordre des médecins s’achève dans moins d’un an, le Dr François Arnault revient en exclusivité pour Egora sur les nombreux sujets d’actualité. Le président de l’institution réaffirme des positions très claires sur le sujet des violences sexuelles, mais s’exprime aussi sur l’accès direct aux IPA ou encore sur l’encadrement de la médecine esthétique.

21/10/2024 Par Sandy Bonin
Interview exclusive Déontologie
Dr François Arnault

Egora : L’Observatoire de la sécurité des médecins dévoile une hausse inédite des violences envers les praticiens. Et pourtant ce chiffre est largement sous-estimé, parce que les médecins ne déclarent pas les violences subies. Un problème récurrent d’année en année. Comment faire évoluer ce phénomène ? Et pourquoi ne déclarent-ils pas ? 

Dr François Arnault : Non seulement ils ne déclarent pas les violences mais ils ne portent plainte que dans 31% des cas signalés, ce qui est très faible. Je pense que ce phénomène s’explique parce que cela entre dans la relation médecin- patient. Il s’agit, en effet, très souvent de leurs patients. Les raisons sont parfois liées à des motifs qui ne sont pas forcément malhonnêtes ou signe de déviance de la part des patients, comme des retards ou des rendez-vous annulés. Et on tombe dans de l’agressivité. Ça n’est pas acceptable, bien évidement. Je ne l’excuse pas, je l’explique. 

Les médecins n’aiment pas déclarer les violences, mais il faut lutter contre cela. Si un patient est violent, même verbalement, il faut le signaler. Et quand c’est physique, il faut porter plainte. C’est très clair. C’est notre combat. Nous le menons tous les ans, et depuis vingt ans avec cette enquête Ipsos. Mais nous plafonnons sur les déclarations… bien qu’on ait réalisé des fiches de signalement qui sont simples à utiliser et téléchargeables sur le site. 

Nous avons également créé dans tous les départements une commission VVS [Vigilance Violence Sécurité] qui est statutaire. Des médecins sont chargés officiellement, à l’Ordre, de s’occuper de cette structure, qui est un accès facile pour les praticiens. Nous pouvons les conseiller et nous allons même jusqu’à l’entraide. Ce dispositif fonctionne, il est effectif dans les 103 départements et on est en train de l’installer aussi dans les conseils régionaux. C’est déjà fait en Nouvelle- Aquitaine et en Occitanie. Mais nous sommes encore dans une insuffisance de signalements. 

Pour agir de manière concrète, nous avons aussi décidé de faire nous-même la promotion du bouton poussoir d’alerte. Le Gouvernement voulait le faire, la ministre Agnès Firmin Le Bodo y était favorable, mais cette histoire traîne. Nous avons donc décidé de faire un appel d’offres par le service des marchés publics de l’Ordre. Et allons déterminer quelle est la société la mieux-disante et inciter les médecins à s’équiper de ce dispositif. Tout cela est mis en route. 

 

L'Ordre a-t-il été trop laxiste sur les VSS ? "Oui", répond François Arnault 

 

Concrètement, comment l’entraide épaule les médecins ? 

L’entraide a notamment épaulé cette jeune consœur installée depuis un mois dans les quartiers nord de Marseille et qui avait été agressée. Je l’avais appelée et elle était très choquée de ce qui lui était arrivé. Elle s’est retrouvée en arrêt de travail et n’avait pas d’assurance, parce que ce n’est pas la première chose que l’on prend lorsque l’on s’installe. Dans ces cas, on peut déclencher l’entraide financière, mais également une aide psychologique. 

 

Vous êtes très proactif sur le sujet des violences sexistes et sexuelles (VSS). Est-ce que l’Ordre était auparavant trop laxiste ? 

Oui. 

 

Est-ce que cet humour carabin "accepté", qui ferait partie du folklore des études de médecine, ne dévierait pas vers ces violences ? Le problème n’est-il pas là ? 

Les évolutions sont les mêmes dans tous les secteurs : journalisme, cinéma, médecine… Je ne dis pas que ce n’est pas grave parce que c’est pareil ailleurs. Il s’agit d’une évolution de la société, et c’est une bonne chose. Mais les étudiants en médecine se cachent derrière cette espèce d’excuse qu’est l’humour carabin et qui a la vie dure. Je ne sais pas ce qu’est l’humour carabin. Les blagues sont peut-être quelquefois osées. Mais j’ai deux enfants qui ont fait des écoles de commerce. Ce qu’ils m’ont raconté n’a rien à envier à la médecine. Dans tous les cas, ce n’est pas acceptable. Il ne peut pas y avoir d’humour lorsqu’il y a une contrainte. Ce qui m’ennuie, c’est que je ne vois pas d’évolution chez les étudiants en médecine par rapport à ce problème. Ces jeunes vont se retrouver dans des situations regrettables. 

Dans le cas de l’affaire de la banderole de Tours*, ce qu’il s’est passé est scandaleux. Je ne comprends pas que des jeunes étudiants en médecine se mettent dans des situations pareilles avec ce qu’il y a autour d’eux. Je suis en complète opposition avec ces faits et je le répète depuis quelque temps. Il faut lutter contre la société mais aussi contre le monde médical, qui croit qu’il n’est pas comme les autres. Moi, je dis qu’ils sont comme les autres. Je ne ferai référence à aucune autre affaire en cours. 

D’ailleurs, l’Ordre n’a pas à intervenir dans ce débat, qui concerne les universités. Mais nous le disons de façon claire : les étudiants doivent savoir que s’ils se trouvent condamnés pour des crimes en cour d’assises, ils ne seront pas inscrits à l’Ordre et ne pourront pas exercer. On ne peut pas être violeur et exercer la médecine. Pour l’Ordre, ce n’est pas possible. Il y a des voies d’appel auprès de la formation restreinte de l’ordre régional puis de la formation restreinte d’appel nationale. Puis, in fine, c’est le Conseil d’État qui juge. En 2023, un étudiant a été inscrit après un recours devant le Conseil d’État alors que nous étions contre. Cette détermination déontologique existait probablement avant, mais elle n’avait jamais été dite comme cela. C’est l’heure de parler. Il faut que les étudiants le sachent dès le début de leurs études. C’est un message clair qu’il faut réaffirmer haut et fort. Les médecins en exercice risquent la radiation de la même manière et la non- réinscription s’ils demandent un transfert. 

 

Dans les cas où cela n’irait pas forcément jusqu’aux Assises ? 

Je ne veux pas donner de gradients de gravité. Mais un point doit peser très lourd, c’est la récidive. On peut admettre, avec beaucoup de réserves, si une condamnation en justice est légère et que c’est une première fois, que le conseil départemental n’empêche pas d’exercer la médecine. Mais s’il y a récidive, cela veut dire que la personne recommencera. Tout cela devra être à l’appréciation du conseil départemental. 

 

Une grande enquête sur le sujet des VSS a été lancée par l’Ordre. Où en est-elle et à quoi aboutira-t-elle ? 

Cette enquête est réalisée par l’Ordre en partenariat avec un syndicat de jeunes médecins et le Défenseur des droits. Nous portons cette enquête parce que nous avons le fichier des médecins, et ce fichier, nous n’avons pas le droit de le partager. Nous avons rédigé un document destiné à l’ensemble des médecins et il a été adressé à tous les praticiens actifs et retraités. Nous avons reçu 21 100 réponses, ce qui est conséquent. Nous en sommes là pour le moment. Nous interpréterons les résultats et nous publierons un état des lieux ainsi que des conclusions. Il faut un langage clair sur la nécessité que la profession médicale se mette dans le droit, la déontologie et la probité vis-à-vis des malades. Nous en saurons plus également sur les VSS subies par les médecins pendant leurs études. 

 

"Ce qui compte, c’est que notre profession soit mieux respectée"

 

L’an dernier, vous vous inquiétiez du manque d’attractivité de la médecine, notamment de la médecine générale, et c’était l’une de vos priorités pour 2024. Où en est-on ? 

Le sujet a progressé dans les esprits. À part quelques députés qui sont acharnés sur la coercition, l’ensemble des partenaires ont compris qu’il fallait augmenter l’attractivité du métier de médecin. Il y a eu une première réponse quand même, qui est la convention, avec une revalorisation qui reste insuffisante. Si elle correspond à la baisse du pouvoir d’achat sur cinq ans, il est évident qu’il n’y a pas de progression. Pour autant, il y a quand même eu un effort de la part de l’Assurance maladie, il y a eu des accords et une revalorisation qui était indispensable. C’est bien, mais ça n’est pas suffisant.

Ce qui compte, c’est que notre profession soit mieux respectée. C’est peut-être là où j’ai le plus grand rôle à jouer. En dehors du problème financier, qui était à mon avis à l’origine de cette désaffection de beaucoup de médecins, le métier reste encore insuffisamment attractif. Les jeunes générations ne veulent pas exercer comme nous l’avons fait, il faut l’accepter. Et il faut leur donner des gages, des accompagnements qui les motivent, et cela implique forcément une réorganisation des soins sur le territoire. On voit bien que les centres de santé, où les médecins sont salariés, avec des horaires fixes, ont le vent en poupe. Les médecins n’ont pas la charge de travail ni la charge mentale qu’ils peuvent avoir dans un cabinet libéral. Cela entraîne une réorientation de bon nombre de diplômés vers ce type de structure. Et apparemment, ça leur convient puisque les centres de santé n’ont plus les problèmes d’effectifs qu’ils avaient autrefois… Le problème financier demeure, puisque l’on constate que la médecine esthétique reste une orientation immédiate des médecins à la sortie des études. Cela prouve que quelque chose leur manque dans l’exercice de la médecine générale. 

Enfin, il y a aussi le fait que dans la durée, et ça a été mon cas, faire trente-cinq ans la même chose peut ne pas satisfaire les gens et ils peuvent abandonner leur spécialité, voire leur métier. On pense qu’il faut donner à ces médecins la possibilité de faire évoluer leur activité soit par une deuxième activité partielle, soit par un changement de spécialité. Cela fait partie des propositions que soutient l’Ordre [voir encadré]. Cela peut améliorer la qualité de l’exercice et permettre aux médecins de mieux supporter le déroulement de carrière. Une activité partielle de médecine esthétique, d’urgentiste ou autre, cela peut permettre à un médecin de souffler. 

Moi je l’ai fait, mais pas avec de la médecine. Pour me sortir un peu de mon boulot, j’ai été maire d’un petit village, cela m’apportait un peu d’oxygène, d’autres choses… Je reprenais mon métier d’ORL avec encore plus de plaisir parce que je faisais quelque chose à côté. Les jeunes générations aiment changer… pas que les jeunes d’ailleurs ! 

 

Médecine esthétique : "Des commissions décideront, sur dossier, si les praticiens peuvent continuer ou non"

 

D’ailleurs, où en est-on sur l’encadrement de la médecine esthétique ?

Notre réflexion initiale était de constater que si un patient a besoin d’un acte de médecine esthétique, il n’y a aucune garantie de compétences ni de formation concernant le médecin qui la pratique. Nous voulons donc mettre en place un encadrement de la formation pour que la compétence soit garantie. Cela passe par deux éléments : la création d’un DIU de médecine esthétique à Marseille, Bordeaux et Créteil. Il est déjà en place et ouvert depuis septembre. La seconde chose est qu’il n’est pas question de dire "stop" à tous ceux qui pratiquent déjà la médecine esthétique. 

Nous souhaitons donc mettre en place une valorisation des acquis de l’expérience (VAE) par des commissions spéciales qui seront composées de professeurs de la spécialité, de médecins exerçant et ayant des responsabilités syndicales… Celles-ci décideront, sur dossier, si les praticiens peuvent continuer ou non. Un décret devait être rédigé rapidement et être effectif dès 2024, mais tout a été encore reporté à cause de la dissolution. Nous allons donc remettre le dossier sur la table. Le délai raisonnable pour que tous les médecins qui exercent passent dans le filtre de la VAE est de cinq ans. 

 

Sait-on quand la certification sera officiellement mise en place ? 

Nous devrions déjà être dans la promulgation des décrets, mais, là encore, nous payons les effets collatéraux de la dissolution et de l’instabilité du ministère. Il y a un Conseil national de la certification périodique, présidé par Nadiège Baille. Je dois la revoir très prochainement. Jusqu’à maintenant, les Ordres de santé avançaient sur ce sujet en toute cohésion, mais j’ai appris que les pharmaciens et les sages-femmes se sont retirés de ce dossier. 

 

Sur l’accès direct aux infirmières en pratique avancée (IPA), vous avez accusé le Gouvernement d’être allé au-delà de la loi, quand l’Unipa vous a taxé de "corporatiste"… 

Je ne suis pas corporatiste, je suis respectueux des compétences. Quand il y a une loi qui définit un cadre dans lequel on peut établir des coopérations entre les médecins et les IPA, le décret ne peut pas légalement aller plus loin. S’il va plus loin, ce qui est le cas, c’est un problème législatif. S’ils maintiennent cette rédaction, je ferai un recours devant les instances spécialisées. 

Sur le principe, pourquoi suis-je contre ? Parce que dans ce décret, il est marqué factuellement que les IPA peuvent prendre en charge, sans examen médical, les patients hypertendus et diabétiques. Si un patient a un diabète, je lui conseille de voir un médecin pour le prendre en charge. Mais, en revanche, si le praticien diagnostique un diabète, cela fait partie des maladies longues et chroniques qui méritent beaucoup d’accompagnement. Le médecin doit, pour dégager du temps médical et pour être cohérent sur la coordination des soins, avoir recours à l’aide d’une IPA. Il fait le diagnostic et les prescriptions thérapeutiques. Il étudie les conséquences du diabète et il va dire à son patient de voir l’IPA qui le prendra en charge selon les préconisations médicales. En cas de problème, l’IPA le renverra vers le médecin. C’est comme cela que ça doit fonctionner. Dire qu’une IPA prend en charge un diabète sans examen médical, c’est mettre en danger la population. Cela va aboutir à une médecine à deux vitesses. 

On doit respecter les IPA, mais il est évident que pour prescrire des médicaments dangereux comme les antihypertenseurs ou les antidiabétiques, il faut que ça soit fait par un médecin. Le seul qui a la vue globale de la santé de son patient, c’est le médecin. Il va falloir, dans cette folie désorganisatrice et disruptive, que l’on revienne à des bases fondamentales : le médecin, c’est celui qui connaît la totalité de la pathologie et comment soigner son patient. C’est aussi pour cela que nous sommes en train d’augmenter la durée des études de médecine et de renforcer la difficulté des examens classants. 

 

De plus en plus de professionnels de santé font face à des contraintes à l’installation. Les médecins seront-ils les prochains sur la liste ? Pourquoi seraient-ils plus protégés que les kinés ? 

Sur le principe d’homme politique – et je l’ai été –, ça peut se défendre. Je comprends qu’ils disent ça par rapport à leurs électeurs, qui sont demandeurs. Mais je suis convaincu que ça ne changera rien dans l’accessibilité aux soins. Je ne sais pas qui on va obliger à aller où, puisque les déserts sont partout… Et par ailleurs, si on veut aggraver le manque d’attractivité de la médecine, c’est exactement comme ça qu’il faut faire ! 

Quand vous avez 30 ans, que votre conjoint travaille dans la ville où vous avez fait toutes vos études et qu’on vous dit qu’il faut vous installer dans un désert où il y a de la place, vous n’y allez pas et vous faites autre chose. Dans les hôpitaux, il y a des postes de médecin généraliste en pagaille. Et personne ne pourra s’opposer à ce qu’un médecin se salarie dans un hôpital. L’attractivité va donc encore baisser. 

 

Quelles seront vos priorités pour les six premiers mois de 2025 ? 

Il y a d’abord le congrès de l’Ordre, prévu les 14 et 15 novembre 2024. Il n’y en a qu’un seul par mandature, donc il est très important. La ministre Geneviève Darrieussecq présidera le congrès, c’est une très bonne chose. Pour le reste, les priorités sont nos cinq propositions [voir encadré] .Je souhaite également continuer à maintenir la cohésion de l’institution et à terminer la réforme financière de l’Ordre pour me mettre en conformité avec l’ensemble des recommandations de la Cour des comptes. C’est un engagement que j’ai pris et je vais le tenir. Enfin, je souhaiterais que l’équipe de soins territoriale prenne vraiment sa place auprès des patients, c’est-à-dire une équipe de soins soudée de toutes les professions de santé, et coordonnée par le médecin. 

*Des étudiants en médecine ont déployé une banderole montrant une femme nue et faisant référence à la soumission chimique. 

 

Les cinq propositions de l'Ordre :

1 : Rétablir la validation des acquis de l’expérience ordinale : le rétablissement de la VAE ordinale est essentiel, afin de pouvoir accorder un droit d’exercice complémentaire dans une discipline. 

2 : Débloquer le verrou de l’exercice exclusif d’une spécialité : il faut débloquer ce verrou de l’exercice exclusif afin de décloisonner l’exercice des médecins et ainsi permettre à des médecins ayant toutes les compétences reconnues d’exercer pleinement selon leurs projets professionnels. 

3 : Permettre un exercice complémentaire en dehors de la spécialité : un médecin ayant des compétences reconnues, actualisées et certifiées devrait pouvoir avoir un exercice complémentaire, au sein de sa spécialité, comme actuellement, mais aussi sur un projet professionnel identifié en dehors de sa spécialité. 

4 : Libérer la prescription des médecins : un médecin devrait être autorisé à prescrire quelle que soit sa spécialité. 

5 : Réguler l’exercice de la médecine esthétique : cette reconnaissance par l’Ordre se fera soit par la formation universitaire, soit par une VAE, et cette information devra être accessible pour les patients.

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

L. K.

L. K.

Non

Exactement, leur laisser le choix, après une dizaine d'années de vie englouties par des études aliénantes et un hôpital public abu... Lire plus

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il y a 4 jours
Contraindre à se prendre un loyer, payer Urssaf etc pour ne pas savoir combien on va gagner finalement et être dans un désert ou on ne peut pas emmener ses enfants à l école, faire ses courses, vivre ...Lire plus
 
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