En décembre dernier, un patient chronique consulte à la maison de santé de Viz-Fezensac, dans le Gers, pour obtenir le renouvellement pour six mois de son traitement. L'interne qui le reçoit en remplacement de son médecin traitant refuse, arguant que son “son traitement nécessite un suivi médical" et lui établit une ordonnance pour un mois. Il lui explique qu’il peut demander une prolongation à la pharmacie le temps de reprendre rendez-vous avec son médecin traitant. Mais la situation dégénère très vite. Le patient tape sur le bureau, s’approche de l’interne et le gifle. Les gendarmes qui interviennent à la maison de santé trouvent ce dernier en état de choc. Devant le tribunal correctionnel, où il comparaissait le 13 septembre, le patient a nié les faits : “Je ne l’ai ni insulté, ni frappé”. Pourtant le certificat médical établi après l'agression fait état d’une sensibilité légère à la joue droite du jeune médecin. “La dernière fois que j’avais vu mon médecin traitant c’était en mars, ensuite c’était des internes à chaque fois. Mon attitude est conséquente de tout ça”, se défend le patient. "C'est un généraliste qui entre dans la profession avec un goût amer, souligne l'avocat de la victime. Il garde un souvenir qui l'a choqué. J'espère qu'il restera dans nos campagnes." “Le mis en cause doit prendre conscience que son comportement est inadapté et qu’il n’est pas en droit de s’opposer à un avis médical”, avertit le procureur
Le tribunal a déclaré l’auteur de la gifle coupable et l’a condamné à effectuer un stage de citoyenneté. Il écope également d’une amende de 1.200 euros. Il a dix jours pour faire appel de sa condamnation. [avec ladepeche.fr]
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M A G
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