Les faits remontent au 26 février dernier. Devant l’attitude difficile d’un résident âgé de 91 ans, “fortement diminué" et “perdant un peu la tête” selon les dires de sa fille, un médecin de l’Ehpad Les Jardins de Théodore à Lambres-lez-Douai (Nord) aurait eu un geste déplacé. En effet, le résident venait de subir une opération de la prostate et faisait de la rétention d’urine. Mais lorsque le médecin a voulu lui poser une sonde, le nonagénaire s’est débattu.
Le jour-même, sa fille reçoit un appel du médecin coordinateur. “Il m’a dit que mon père avait de la rétention d’urine, qu’il avait voulu lui poser une sonde la veille mais qu’il ne s’était pas laissé faire, que mon père lui avait porté un coup et qu’en réponse, il l’avait giflé”, confie-t-elle à la Voix du Nord.
Embarrassée, elle estime à ce moment que le médecin a “bien fait”. Mais le lendemain, lorsqu’elle rend visite à son père, elle constate que sa joue droite porte encore les traces de doigts de la gifle. Début mars, elle décide de porter plainte contre le médecin pour violence sur personne vulnérable et fournit des photos, un certificat médical et le témoignage d’une infirmière ayant assisté à la scène.
A l’heure actuelle, le médecin qui était salarié, n’intervient plus dans l’Ehpad. “Il ne s’agit pas d’un geste intentionnel. Le médecin a été surpris. C’est un geste réflexe malheureux et regrettable. Il s’est protégé de l’agressivité du patient”, a commenté la directrice territoriale du groupe gérant l’établissement. De son côté, il a déposé une main courante pour le coup-de-poing reçu.
[avec la Voix du Nord]
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