Cela faisait plus de deux ans que le bras de fer entre Leclerc et l'Union des groupements de pharmaciens d'officine (UDGPO) était engagé. Dans son jugement du 3 décembre, le tribunal de commerce de Créteil a tranché et a estimé que la communication faite par le distributeur sur la présence dans "chacune de ses parapharmacies" d'un docteur en pharmacie était "trompeuse" au titre du code de la Consommation. Selon les magistrats, les centres Leclerc n'ont pas été capables de "prouver la présence effective de docteurs en pharmacie et leur disponibilité pour la délivrance de conseils aux clients", ce que promettait pourtant l'enseigne dans une publicité. Les centres Leclerc ont été condamnés à payer la somme de 30 000 euros à l'UDGPO au titre des dommages et intérêts. Ils devront également publier le jugement sur leur page Facebook pendant 3 mois ainsi que sur le site du groupe www.sesoignermoinscher.fr, sous peine d'astreinte de 1 000 euros par jour de retard. Le distributeur est depuis les années 1980 un fervent militant de l'ouverture du marché de la vente des produits de pharmacie sans ordonnance. Depuis 1989, il a ouvert 245 parapharmacies sous son enseigne, qui proposent plus de 6 000 références. [avec AFP]
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