Les infirmières devraient pouvoir adapter la posologie des traitements en fonction des résultats d'analyses biologiques. Cet amendement, proposé par le groupe LREM, a été adopté mercredi 13 mars par la commission des Affaire sociales, où la loi de santé est actuellement en examen. Sous réserve d'une adoption définitive à l'Assemblée (très probable), il devrait permettre d'éviter le recours à un médecin dans certains cas bien établis.
Des bornes ont été prévues par les législateurs. L'adaptation des traitements se ferait dans le cadre d'un protocole établi au sein d'une équipe de soins primaires ou d'une CPTS, uniquement sur la base de résultats de biologie médicale, et sous réserve que le médecin prescripteur n'ait pas émis de contre-indication. Le texte prévoit que le médecin traitant soit informé, via le DMP. Prescription d'antiseptiques et de sérum phy Ce n'est pas le seul amendement à étendre le rôle de l'infirmière. Un amendement LREM, également adopté en commission, prévoit d'étendre le droit de prescription infirmière aux solutions antiseptiques et au sérum physiologique. Il s'agit de faciliter la vie aux infirmières dans le traitement des plaies et d'éviter, là encore, des recours inutiles au médecin traitant. Des amendements prévoyant de déléguer les certificats de décès aux infirmières ont aussi été examinés mardi à la commission, mais ont finalement été rejetés. La rapporteuse Stéphanie Rist (LREM) a exprimé sa volonté que le constat du décès reste un acte médical, et la ministre Agnès Buzyn s'est engagée à proposer un amendement en séance publique la semaine prochaine sur ce point.
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