Pascale Mathieu réélue à la tête de l'Ordre des kinés
Ce mercredi 3 juillet, Pascale Mathieu a été réélue à la présidence du Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes pour un nouveau mandat de trois ans.
Après dix ans à la tête de l'instance ordinale, Pascale Mathieu a été réélue à la présidence du Cnomk, mercredi 3 juillet. Elle entame ainsi un nouveau mandat d'une durée de trois ans. Cette élection fait suite au renouvellement par moitié du Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes lors des élections qui se sont tenues le mardi 18 juin dernier.
Le bureau pour le prochain mandat est constitué de Jean-François Dumas, secrétaire général, Sophie Di Giorgio, trésorière générale, Nicolas Pinsault et Brigitte Vincent, vice-présidents, Roger-Philippe Gachet, secrétaire, Geneviève Martineau, Gilles Marchiano et Pierre Rigal, secrétaires adjoints et Karine Brezellec-Le Pape, trésorière adjointe.
"Je me satisfais de la stabilité de notre institution, a déclaré Pascale Mathieu dans un communiqué à l'issue de sa réélection. Dans des temps particulièrement troublés et dans cette période inédite pour notre République, il est rassurant de pouvoir compter sur des institutions solides comme la nôtre."
Les 106 000 kinésithérapeutes, qui réalisent plus de deux millions d'actes par jour et constituent la troisième profession de santé du pays, "savent pouvoir compter sur l’engagement sans faille des conseillers nationaux pour promouvoir la kinésithérapie afin qu’elle soit reconnue à sa juste valeur, un soin primaire essentiel et un investissement à long terme pour la santé des Français", a ajouté la présidente.
Diplômée de l'IFMK de Bordeaux en 1986, Pascale Mathieu a ouvert son cabinet libéral en périphérie en 1990, "orienté notamment vers la cancérologie, la rééducation périnéo-sphinctérienne tant masculine que féminine et la prise en charge des enfants handicapés", précise le communiqué du Cnomk. Elue présidente du conseil départemental de l'Ordre de la Gironde en 2006, elle est devenue secrétaire générale du Cnomk en 2011, puis présidente en 2014.
Celle qui a été référente santé d'Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2022 – aux côtés de François Braun notamment, a toujours lutté pour que l'on accorde plus de missions et de confiance aux kinésithérapeutes. Elle a ainsi fait de l'accès direct, dont l'expérimentation vient officiellement d'être lancée, et du droit de prescription ses combats.
Elle participe également au rayonnement de la kinésithérapie française à l'étranger, souligne le communiqué. Depuis fin 2019, elle est, par exemple, la représentante de la France au sein de World Physiotherapy, une "association dont l’ambition est de promouvoir la kinésithérapie à travers le monde en tant qu’élément indispensable à la bonne santé des individus".
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