Un médecin spécialiste de l’endométriose accusé de violences gynécologiques sur des patientes
L’affaire est relatée par le magazine Flush. Le 13 septembre dernier, le collectif Stop VOG (stop aux violences obstétricales et gynécologiques) publie, sous le hasthtag #StopOmerta le témoignage d’une interne passée par le service de gynécologie de l’hôpital Tenon. La personne dit avoir été témoin d’un viol, décrivant la façon dont médecin officiant ce jour-là a inséré le speculum dans le vagin d’une femme. À la suite de ce post, les témoignages d’autres étudiants et étudiantes en médecine ont afflué, rapporte le magazine. Et les souvenirs de patientes sont remontés. Tous incriminent le même médecin, réputé pour être un grand spécialiste de l’endométriose. Ils décrivent des actes brutaux : insertions violentes du spéculum dans le vagin, pénétration rectale non consentie, touchers douloureux, pressions exercées pour que les patientes subissent une opération…
Contacté par franceinfo, le conseil départemental de la ville de Paris de l’Ordre des médecins a indiqué avoir reçu trois signalements en 2014 concernant le gynécologue, chef du centre endométriose de l’hôpital Tenon à Paris, mais “aucun autre signalement avant et après” et ajoute qu’ “aucune patiente n’a souhaité poursuivre les démarches”. [Avec Flush et franceinfo]
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus