Grève illimitée aux urgences de Villeneuve-Saint-Georges : un renfort acté jusqu'au lundi 6 janvier
Alors qu'une partie des infirmières, aides-soignants, brancardiers et agents d’accueil de l’hôpital intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV) ont entamé une grève illimitée depuis le jeudi 2 janvier, la direction de l'établissement assure que d'importants renforts ont été actés jusqu'à la fin des vacances scolaires.
Depuis le jeudi 2 janvier, une partie du personnel de l’hôpital intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV), en région parisienne, a entamé une grève illimitée. Dans un communiqué, diffusé ce vendredi, la direction de l'établissement indique avoir "connaissance des difficultés rencontrées par les équipes du Service d’accueil des urgences (SAU) de l’hôpital, dans un contexte de hausse du nombre de passages aux urgences en cette période épidémique hivernale".
Depuis novembre, la présence d’une infirmière de nuit supplémentaire a été validée tous les dimanches soirs, et systématiquement pour répondre aux besoins de renforts ponctuels des équipes soignantes en cas de risque de saturation des urgences. En complément, pour anticiper une situation de tension durant les vacances scolaires, la direction a décidé de renforcer les équipes soignantes de jour et de nuit du jeudi 19 décembre au lundi 6 janvier inclus. Ainsi, 70% des demandes de missions postées ont été pourvues au 30 décembre 2024, soit un renfort de 29 missions IDE, pointe la direction.
Le personnel gréviste dénonce, lui, de graves dysfonctionnements du service des urgences. Pour cause : depuis plusieurs mois, l’attente se rallonge pour que les malades parviennent à voir l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO), les sapeurs-pompiers patientent régulièrement une voire deux heures pour que leur victime soit prise en charge et les brancards manquent face à l’afflux de malades, rapportent les grévistes.
La direction indique, de son côté, avoir reconduit le dispositif d’accueil de décharge des urgences (ADU) qui permet l’orientation des patients qui ne sont pas en urgence vitale vers une consultation auprès d’un médecin généraliste présent sur place à l’hôpital. Un renfort permanent d’une aide-soignante de jour et d’une infirmière de nuit, pour application immédiate et de manière pérenne en période hivernale, a également été proposé.
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