
Dépendance à l'alcool : la suspension ordinale d'un médecin confirmée par le Conseil d'Etat

Après cinq mois de suspension, le médecin demandait à pouvoir rouvrir son cabinet, justifiant être dans toute l'aptitude de ses fonctions. Il estimait que l'Ordre des médecins avait commis une erreur d'appréciation sur son état de santé en prononçant une suspension d'un an. Devant le Conseil d'Etat, le médecin a rappelé que son activité professionnelle relevait d'une mission d'intérêt général en raison du désert médical où il était installé. Ca n'est pas la première suspension à l'actif de ce médecin qui avait déjà été suspendu six mois a rappelé le Conseil d'Etat. L'instance juridictionnelle a également noté que deux signalements datés de septembre rapportaient "un état de très grande confusion".
Dans son ordonnance, le Conseil d'Etat a donc jugé que le médecin "a constamment oscillé entre le déni et la reconnaissance de sa dépendance à l'alcool". Le Conseil a rejeté la demande du praticien et a appelé à "la nécessité, relevée par le rapport d'expertise, d'une psychothérapie de fond permettant de prévenir les situations dans lesquels ce dernier éprouverait le besoin de consommer de l'alcool". [Avec ouest-france.fr]
Médecins, serez-vous prêts à aller exercer jusqu'à 2 jours par mois dans un désert ?

Thierry Bour
Oui
Je l'ai fait pendant 25 ans à raison de 2 jours par semaine. C'est très enrichissant et satisfaisant au plan professionnel. Il y ... Lire plus
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