Les faits remontent à début mars. Une jeune femme, admise dans le service de réanimation de l’hôpital d’Albi (Tarn), est décédée des suites d’une pathologie rare après avoir été placée en coma artificiel, révèle France 3. Quelques jours après son décès, sa famille tombe « fortuitement » sur des clichés de son corps et de son visage pris lorsqu’elle était dans le coma, sur les réseaux sociaux. Des images réalisées sans son consentement. Choqués, ses proches alertent l’établissement. C’est un médecin intérimaire de l’hôpital qui serait à l’origine de la diffusion de ces images. D'après les informations de la chaîne locale, ce dernier intervient dans plusieurs établissements de Gironde, mais aussi dans le Tarn-et-Garonne et dans le département du Tarn. Immédiatement, la direction d’Albi a décidé de cesser toute activité avec le praticien. D’autant que ce dernier n’en est pas à son coup d’essai : il aurait déjà partagé des clichés de ses patients sans leur consentement par le passé. France 3 relate que le médecin ne semble pas comprendre la gravité de son geste, invoquant un « intérêt pédagogique ». Les trois CDOM départementaux dont dépend le praticien ainsi que le Cnom ont été saisis. Une action devant la justice civile pour dommages et intérêts et des poursuites pénales ont également été engagées. Il risque, sur ce plan, jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende. [avec France 3]
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