"C'est rempli de Mamadou" : l’Elysée dément des propos racistes prêtés à Macron sur les urgences
Selon une enquête du Monde publiée le 19 décembre, le président de la République aurait déclaré en 2023 que "le problème des urgences" en France, "c’est que c’est rempli de Mamadou". Des citations que l’Elysée conteste ce vendredi.
La scène se serait déroulée "un jour d’automne 2023", raconte le journal Le Monde, dans le deuxième article de sa série-enquête sur Emmanuel Macron, titré "Emmanuel Macron, le double état permanent". Ce jour-là, le président de la République, en train de plancher sur le sujet de l’immigration avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, et Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, aurait déclaré : "Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou."
La publication de l’article n’a pas manqué de susciter des réactions de l’opposition. "Ces propos racistes [...] sont une insulte à la République. C’est une honte absolue", s’est notamment indigné sur X le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard. Ces propos sont "racistes." "Indubitablement. Ils sont accablants", s’est quant à lui fendu le sénateur communiste de Paris, Ian Brossat, sur le même réseau social.
Ces propos racistes du président de la République, rapportés par le journal @lemondefr, sont une insulte à la République.
C’est une honte absolue. Vivement qu’il s’en aille. pic.twitter.com/vxRMrAwm3T— Manuel Bompard (@mbompard) December 19, 2024
Forme-t-on trop de médecins ?
Fabien Bray
Oui
Je vais me faire l'avocat du diable. On en a formés trop peu, trop longtemps. On le paye tous : Les patients galèrent à se soigne... Lire plus
Selon BFMTV, ces propos attribués au président de la République auraient été fermement démentis par l’Elysée. La présidence aurait également assuré, rapporte HuffPost que les propos incriminés n’ont jamais été tenus : "L’Elysée dément fermement ces propos rapportés qui n’ont fait l’objet d’aucune vérification auprès de la présidence avant publication", a réagi l’entourage d’Emmanuel Macron.
Ces révélations interviennent dans un contexte tendu, alors qu’Emmanuel Macron est en déplacement à Mayotte, très durement frappé par le cyclone Chido.
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