Contre la nouvelle convention, les centres médicaux des Bouches-du-Rhône en grève pour les fêtes
Ces centres médicaux à horaires élargis (CHE), qui prennent en charge les soins non programmés les soirs et les week-ends, protestent contre les nouvelles règles de cotation des majorations d'urgence. Ils resteront fermés du 23 décembre au 2 janvier.
Pour protester contre la restriction des cotations des majorations d'urgence aux horaires de la PDSA, de "nombreux" centres médicaux à horaires élargis (CHE) des Bouches-du-Rhône feront grève du 23 décembre au 2 janvier, informe La Provence. Une façon pour ces centres, qui accueillent les patients 7 jours/7 de 9 heures à 22 heures, de montrer qu'ils sont "d'utilité publique". "On nous dit que tout va très bien si on n'est pas là, on verra si ça se passe aussi bien", lance le Dr Jérémy Chaumoitre, dans les colonnes du quotidien régional.
A l'instar des maisons médicales de garde parisiennes, ces centres actuellement libres d'accès devront s'insérer dans l'organisation de la régulation de la PDSA s'ils veulent pouvoir continuer à bénéficier de majorations. Les médecins de ces centres redoutent un engorgement du 15, "avec des appels pour des otites comme des infarctus", et de potentiels "retards de diagnostic". Ils alertent également sur un risque de report des patients sur les urgences.
De son côté, la Cnam promet une "mise en route progressive" de ces nouvelles règles, dans une "logique d'accompagnement" et non "une logique de sanction". "Territoire par territoire", les ARS et l'Assurance maladie vont établir un "diagnostic" pour identifier les structures indispensables à la permanence des soins sur le territoire et les intégrer à la régulation.
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