Relier Lons-Le-Saunier à Paris en trois jours : c'est le défi d'Yves Duffait. Accompagné de sept autres cyclistes, ce médecin responsable du Smur a pris la route sur son vélo le mardi 23 avril pour rejoindre au bout de 480 kilomètres d'efforts le ministère de la Santé, ce jeudi. Son objectif : interpeller Agnès Buzyn et protester contre la suppression d'une des deux lignes du Smur. Cet exploit sportif s'inscrit dans la continuité du bras de fer qui oppose le personnel du Smur de Lons aux autorités de santé, soit l'ARS et le ministère. Ces dernières ont en effet annoncé la suppression d'un véhicule d'urgentiste sur les deux en circulation. Une quarantaine de personnes sauvées grâce au SMUR 2 Et pour le personnel de Lons, en grève depuis le 7 décembre, cette fermeture risquerait d'entraîner des morts, pourtant évitables. "Je pense à ce monsieur qui a fait un arrêt cardiaque au bowling, je pense à ce monsieur qui a fait un choc anaphylactique parce qu'il a été piqué par une guêpe. Je vous promets que ces personnes-là, sans le Smur 2, seraient mortes !", a confié, à France 3 Bourgogne Franche-Comté, Christophe Prudhomme, de l'Association des médecins urgentistes de France. Selon les médecins, cette deuxième ligne aurait sauvé une quarantaine de personnes l'année dernière. Le responsable du Smur n'en est pas à son premier challenge. Il avait déjà participé à la Transjurassienne pour sensibiliser aux risques liés à la suppression de la deuxième ligne, qui réalise chaque année environ 350 interventions. [Avec Ma Commune.info et France 3 Bourgogne Franche-Comté]
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