Le Sénat vote une rallonge de 1,7 milliard d'euros pour l'Assurance maladie en 2021
"Aucune économie ne sera faite sur le dos de l'hôpital public", a affirmé le ministre de la Santé lors de l'ouverture de l'examen en première lecture du PLFSS pour 2022, annonçant dans la foulée une rallonge de 1,7 milliard d'euros pour l'Assurance maladie en 2021. "Je n'esquive pas, je n'élude pas les difficultés et même le malaise que peut traverser l'hôpital", a-t-il ajouté. Ce relèvement portera l’Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) à 238,8 milliards d’euros en 2021. La majorité de cette rallonge (1,1 milliard) permettra de compenser les surcoûts liés à l’épidémie de Covid-19, essentiellement pour les hôpitaux (0,8 milliard) et les Ehpad (0,2 milliard). 0,1 milliard iront au fonds d’intervention régional. Cette rallonge permettra aussi de financer dès novembre 2021 des revalorisations salariales des personnels des établissements pour personnes handicapées pour un montant de 60 millions d'euros.
En ouverture de l'examen de la 1ère partie du #PLFSS2022 au Sénat, @olivierveran, a annoncé une rallonge de 1,7 milliard d'euros pour l'assurance maladie en 2021, notamment pour l'hôpital. L'amendement 1056 – art. 8 va porter l'#ONDAM à 238,8 milliards d'euros en 2021.
— Sénat (@Senat) November 8, 2021
Selon le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, en prenant en compte ce relèvement de l’Ondam et "l’amélioration des hypothèses macroéconomiques", le déficit du budget de la Sécu pour 2021 s’établit à -33,5 milliards d’euros. En première lecture, les députés avaient adopté un texte prévoyant un déficit de -34,6 milliards d’euros.
Dans la soirée, les sénateurs ont voté cette rallonge. Olivier Dussopt a par ailleurs indiqué que serait proposé par le Gouvernement un relèvement de l'Ondam de 0,5 milliard d'euros pour 2022. Le budget de la Sécu 2022, pesant pour plus de 500 milliards d’euros, prévoyait un déficit de 21,6 milliards pour l’année prochaine. Nettement moins que les deux années précédentes, grâce aux effets de la croissance. "Ce n'est pas la fin de la crise évidemment [...] mais la dynamique est clairement celle d'un début de sortie de crise", a indiqué Olivier Véran. [avec AFP]
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