Et voilà le tirage au sort pour la PACES qui fait son retour. Une circulaire, parue ce jeudi, prévoit qu'un tirage au sort parmi les postulants sera effectué, après la prise en compte de plusieurs autres critères. "Je ferai tout pour que le tirage au sort pour accéder en première année de médecine n'existe jamais : il n'y a pas plus stupide comme moyen de sélection surtout pour accéder à des filières très sélectives", assurait le secrétaire d'Etat en charge de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Thierry Mandon, en mai 2016. C'est manifestement un échec. "En catimini" Une circulaire parue ce jeudi au Bulletin officiel de l'Education nationale précise la procédure de sélection des étudiants postulants pour des filières "en tension". Il faudra ainsi tenir compte notamment du rang de leurs vœux, de leur situation familiale… Mais si, après la prise en compte de ces critères, des candidats affichent ex-aequo, un tirage au sort devra être effectué. Un procédé dénoncé de longue date par les organisations étudiantes et acté "en catimini", "à quelques jours du second tour de l'élection présidentielle", "bafouant le dialogue social", déplore le syndicat étudiant la FAGE. "Cette circulaire représente l'abandon pur et simple de l'engagement du ministère pour le droit à l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur", ajoutent les étudiants. La Conférence des doyens des facultés de médecine a réaffirmé son opposition au principe du tirage au sort. La conférence des doyens s'oppose fermement à tout principe de tirage au sort pour l'entrée en PACES — doyens médecine (@doyensmed) 28 avril 2017
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