La rumeur courait depuis jeudi sur les réseaux sociaux. Le tirage au sort touchera cette année principalement les étudiants souhaitant s'inscrire en Staps, mais il sera "marginal" pour le droit et la psychologie et ne concernera pas la première année de médecine, a démenti vendredi le ministère de l'Éducation.
Le gouvernement a publié jeudi une circulaire autorisant le tirage au sort pour l'affectation des étudiants à l'entrée à l'université, lorsque la demande dépasse les capacités d'accueil, un texte qui "répond à la demande des universités pour la sécurisation juridique des démarches d'inscription", selon le ministère. Le tirage au sort, dénoncé par les organisations étudiantes, se pratique depuis plusieurs années dans des filières dites "en tension", dans un flou juridique qui mène parfois à des contestations en justice. Le problème se pose avec d'autant plus d'acuité que les facs font face depuis plusieurs années à une envolée du nombre d'étudiants (40.000 inscriptions supplémentaires sur la plateforme admission post-bac --APB-- cette année). Comme lors des années précédentes, c'est la filière Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) qui devrait être la plus touchée par les tirages au sort. Dans cette filière, le tirage au sort n'interviendra toutefois que lorsque le nombre d'étudiants, une fois pris en compte les critères géographiques (inscription dans une fac de son académie) et de classement de vœux sur APB, restera supérieur au nombre de places disponibles. L'an dernier, cela avait concerné 800 jeunes. En psycho et droit, deux des quatre filières dites "sous tension", le tirage au sort devrait être "marginal", selon le ministère, qui communiquera ses chiffres début juin. En Paces (première année commmune aux études de santé) en revanche, en revanche, il n'y aura pas de tirage au sort, comme c'est le cas depuis plusieurs années et malgré les rumeurs qui courent sur les réseaux sociaux. A la rentrée 2016, un tirage au sort avait eu lieu dans 78 mentions (principalement Staps) pour l'ensemble de la France, soit environ 3.500 jeunes, contre 189 mentions en 2015. Consutler la ciruclaire [Avec AFP]
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