Près de 97% de réussite pour les étudiants en sixième année de médecine aux EDN
96,6% des étudiants en sixième année de médecine ont validé les Épreuves dématérialisées nationales (EDN), première étape du nouveau concours de l'internat. Dans un communiqué publié vendredi 26 janvier, la Conférence des doyens des facultés de médecine exprime "sa satisfaction" à l'issue des examens, créés par la réforme du deuxième cycle des études de médecine.
Pas moins de 96,6%. C'est le taux de réussite des étudiants en sixième année de médecine à l'issue des Épreuves dématérialisées nationales (EDN), dont la première session s'est déroulée en octobre et la seconde mi-janvier. Des résultats honorables pour la Conférence des doyens des facultés de médecine, qui exprime, dans un communiqué publié vendredi 26 janvier, "sa satisfaction devant [ces] épreuves qui se sont bien passées".
Créées par la réforme du deuxième cycle des études de médecine (R2C), et mises en place pour la première fois à la rentrée 2023, ces EDN remplacent les Épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), qui permettaient jusqu'alors de classer les étudiants pour leur internat. Pour réussir ces nouveaux examens, les carabins doivent obtenir la note minimale de 14/20 à un panel de connaissances de rang A, jugées indispensables à tout médecin.
Sur les 8 161 étudiants présents lors de la première session de ces EDN, organisée à l'automne, 87,5% ont obtenu la note nécessaire de 14/20. Pour éviter de redoubler, les 1 021 autres externes – n'ayant pas validé cette note - devaient se présenter mi-janvier à la seconde session de ces épreuves. Une étape particulièrement stressante pour un grand nombre de ces carabins. Il y a quelques semaines, trois d'entre eux partageaient à Egora leur fatigue et leurs craintes à l'approche de ces résultats.
La preuve d'une "double sécurité"
D'après la Conférence des doyens des facultés de médecine, 986 étudiants se sont finalement présentés à ces rattrapages des EDN, dont 241 n'ont pas réussi à obtenir 14/20. Ces derniers ne pourront donc pas se présenter aux Examens cliniques objectifs structurés (Ecos), prévus fin mai, et devront donc retenter leur chance l'année prochaine.
Dans l'ensemble, ces résultats permettent, selon la Conférence des doyens des facultés de médecine, d'affirmer "une double sécurité" : "Celle des patients qui auront des internes ayant les connaissances minimales nécessaires pour les prendre en charge" et "celle des étudiants qui ont les connaissances pour affronter leur travail d’interne l’année prochaine", développe l'institution, dans son communiqué.
Le passage des ECNi aux EDN rend difficile une comparaison avec les résultats des précédentes années. Contacté par Egora, le Centre national de gestion (CNG) rappelle en effet qu'"il n’y a pas de comparaison possible dans la mesure où avant les épreuves issues de la R2C, les étudiants ne participaient qu’à des épreuves dématérialisées qu’ils leur permettaient à tous d’obtenir un classement". Désormais, "les étudiants participent à différentes épreuves (EDN et ECOS) et doivent obtenir des notes minimales pour accéder à terme à la procédure d’appariement" en fin d'année scolaire, prolonge l'établissement public.
Les résultats diffusés laissent toutefois apparaître des disparités entre les facultés. Si la "meilleure" d'entre elles – dont le nom n'est pas précisée -, atteint un taux de réussite de 99,6% après la seconde session des EDN, la "dernière" ne dépasse pas les 84,9%, indique le communiqué.
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